12 avril 2022
quand je serai bien vieille à la chandelle
J’ai toujours eu une passion folle pour l’Ode à Cassandre de Ronsard (Mignonne, allons voir si la rose…) car c’est à mes yeux la quintessence de la poésie française en 18 vers d’une beauté parfaite. Je reconnais humblement que c’est très réducteur de ma part car Ronsard a écrit d’autres merveilles comme Quand vous serez bien vieille (Quand vous serez bien vieille, au soir, à la chandelle / Assise auprès du feu, dévidant et filant / Direz, chantant mes vers, en vous émerveillant / Ronsard me célébrait du temps que j’étais belle…) que... [Lire la suite]
20 août 2019
encore envie de couper tout ce qui dépasse
En me lançant son défi d’écrire un texte sans aucune lettre qui dépasse, Philippe (l’autre) a créé en moi non seulement un désir de le faire mais surtout, une espèce d’obsession. Même après avoir écrit un premier texte dont je n’étais pas très content, j’ai réécrit l’Ode à Cassandre, de Ronsard, un de mes poèmes préférés et j’avoue que pour ce dernier, j’étais assez content de moi car même si on ne peut pas forcément reconnaître de dont il s’agit à la lecture, si on l’écoute récité par quelqu’un, à voix haute, je pense qu’on y... [Lire la suite]
13 août 2019
air à cassandre
(version sans lettre qui dépasse)
armonieuse, va voir si rose arrivée en aurore
a conservé ses mises carmines même ce soir
ses mises carmines sous une nova nacrée, irisée
aux manies sinueuses à son écorce souveraine
n’aura crevé au maximum en sa soirée
ses nuances à vous-même non inverses
crevé ! vois comme en une once à venir
armonieuse, rose a, en ces environs,
ses communions remisées aux ramassis
ô, au vrai, mauvaise mère essence même
car, comme une si neuve rose ne se conserve
avec une aurore mais rien... [Lire la suite]
27 mars 2018
mignonne, et la rose ?

11 mai 2013
à Cassandre
Mignonne, allons voir si la rose
Qui ce matin avait déclose
Sa robe de pourpre au soleil,
A point perdu cette vêprée
Les plis de sa robe pourprée
Et son teint au vôtre pareil
Las ! Voyez comme en peu d’espace
Mignonne, elle a dessus la place
Las ! Las ! Ses beautés laissé choir !
Ô vraiment, marâtre Nature
Puisqu’une telle fleur ne dure
Que du matin jusques au soir !
Donc, si vous m’en croyez, Mignonne,
Tandis que votre âge fleuronne
En sa plus verte nouveauté,
Cueillez, cueillez votre jeunesse
... [Lire la suite]