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17 février 2019

du matin, surtout du matin, rien que du matin

En ce dimanche matin, j’aurais pu en profiter pour me lever tard mais non, je crois que je ne sais pas faire ça. D’abord, parce que j’avais plein de choses à faire avant midi et ensuite, parce que je suis vraiment du matin, surtout du matin, rien que du matin. Bien sûr, je peux veiller tard en cas de soirée exceptionnelle comme celle de mon mariage, en juin 2014 ou lors de l’anniversaire de quelqu’un qui m’est très cher ou encore, lors du pot de départ d’un collègue que j’aime bien, comme le 2 février dernier et probablement aussi lors de la fête qui sera organisée pour mes propres adieux, dans cinq ou six semaines (on n’est plus à une semaine près…)

Mais non, globalement et peut-être parce que je suis né le matin, assez tôt, je suis vraiment fait pour me lever avant que le jour n’en fasse autant. Déjà, j’aime bien voir le soleil se réveiller (quand il y en a) et sinon, j’aime bien voir les ténèbres s’éclaircir, même en plein hiver. Alors, ce matin, je me suis levé à 5h30 mais j’étais réveillé depuis un moment, déjà. J’ai fini par sortir du lit car je me suis dit que tant qu’à faire, autant mettre cette incapacité à dormir plus au profit de tout ce que je voulais faire. Et je ne m’en suis pas privé. J’ai bien rempli les premières heures de ma journée. Avec des choses vraiment vécues et d’autres inventées.

Je suis allé au bord du Lac de Bordeaux et là, je me suis promené pour voir le soleil sortir de sous sa couette et éclairer petit à petit cette eau calme juste troublée par d’éventuels canards bien tranquilles. Je suis allé faire des courses à Auchan et je suis allé voir chez le patron, qui est parti à Biscarrosse pour le week-end, si tout allait bien chez lui après la manifestation d’hier (ah bon ? Il y a eu une manifestation à Bordeaux ? Une manif pour quoi ?) et là, j’ai pris l’escabeau qu’il m’avait conseillé pour l’emporter à l’appartement du huitième où demain, avec Greg, nous finirons de monter les meubles et nous collerons des stickers géants sur certains pans de murs.

Enfin, je suis rentré chez moi, j’ai rangé mes courses, j’ai visionné un film que j’avais enregistré mais j’avais tendance à somnoler un peu alors j’ai fait vingt pompes pour me montrer que je n’avais pas le droit d’en avoir un coup. Et j’ai préparé le déjeuner : un bon rosbif en croûte aux morilles et une purée maison de pommes de terre et panais réunis avec quelques morceaux de céleri branche émincé. Trois fois rien. Sauf que peut-être ce n’est pas vrai. Après le repas, j’ai tout laissé en plan et j’ai filé au cinéma pour la séance de 12h50. C’était mieux que le film que j’ai subi hier (je n’en veux à personne, c’est moi qui l’avais choisi) et là, je viens de rentrer chez moi à vélo.

Il est presque 15h30. Ma journée est donc déjà bien pleine. J’ai encore à cuisiner pour demain, ça me fera prendre de l’avance vu que j’aurai encore un emploi du temps chargé, demain, avec Greg. Et au milieu de toutes ces choses vraies ou pas, j’ai même eu le temps de réfléchir à ma vie à venir, à partir du 23 mars : à quelle heure vais-je embaucher chaque matin quand je vais m’arrêter de travailler ? Non, parce que moi, il faut que je le sache. Sinon, je suis déboussolé. Tiens, j’ai même oublié de vous dire que j’ai eu le temps d’aller à la messe, aussi, ce matin mais je n’ai pas communié car je ne m’étais pas confessé auparavant. La prochaine fois, peut-être.

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