du calme, du calme et surtout, rester calme
Du calme, du calme et surtout, rester calme. Mais pourquoi s’énerver alors que je suis tout ramolli ? J’en serais bien incapable, même si on me le demandait, encore et encore et toujours. Du calme, du calme, bof, oui, je veux bien mais le plus énervé de tous, c’est loin d’être moi. Vous savez, je me réveille d’une nouvelle grosse sieste bien lourde, alors côté tranquillité, je peux vous en revendre, j’en ai plein les stocks. Ça dégouline de partout.
Du calme, du calme et surtout, rester calme. En même temps, je me demande si je ne regrette pas un peu mon stress et ma vie trépidante. Je me demande si je n’aurais pas mieux aimé avoir couru dans tous les sens comme je sais si bien le faire, en temps normal. Tu parles d’une vie ! Si vivre calmement, c’est dormir de deux à trois heures chaque après-midi, ça promet pour la retraite, quand celle-ci va arriver. De quoi en avoir peur à l’avance.
Du calme, du calme et surtout, rester calme. Être trop calme, là, aujourd’hui, je trouve que ça ressemble à une espèce de petite mort. Ce n’est pas du tout réjouissant. C’est peut-être bien de donner un peu de repos à son corps et à son esprit mais ça n’est pas vivre, ça. Non, dormir, ça n’est pas vivre. Surtout quand le soleil fait son retour. Mais je vous rassure, sur les trois heures, j’en ai passé une dehors, sur un fauteuil relax. Je n’ai pas tout perdu.