il est passé, le participe
J’ai vraiment raconté n’importe quoi, hier, en parlant de L’école est finie, de Sheila. Parce que « finie », dans le titre, ça n’a jamais été un adjectif mais un participé passé. Celui du verbe finir. Qui s’accorde en genre et en nombre. Comme on l’a appris dès l’école primaire. École qui est bel et bien finie, celle-ci et depuis belle lurette. Il y a des fois où je m’emporte, je suis pris dans mon propre élan et je ne fais même plus attention à ce que j’écris et après, heureusement que je m’en rends compte tout seul sinon, ça serait trop la honte de me faire montrer du doigt par des mains accusatrices en me faisant « ouh, les cornes ! »
De toute façon, dans ce blog, vu le peu de lecteurs que j’ai et compte tenu des commentaires si peu nombreux, je me dis que si ça se trouve, c’est passé totalement inaperçu. Et c’est tant mieux. Car maintenant que j’ai fait mea culpa, comme on sait qu’une faute avouée est à moitié pardonnée, il me faut maintenant faire l’autre moitié du chemin pour avoir droit à une rédemption totale, une absolution intégrale (pas du tout comme la carte du même nom) et me sentir de nouveau léger. Me sentir léger mais avec un plus : le sentiment d’avoir fait les choses comme elles devaient être faites. Ni plus, ni moins.
J’aurais pu me trouver des excuses indépendantes de ma volonté mais non, j’assume le fait de ne pas avoir fait attention, hier, au sujet de participe passé que j’ai pris pour un adjectif. Je n’ai pas fait attention. Jamais on ne m’entendra accuser le participe lui-même en lui reprochant d’être passé trop vite. Comme si j’avais pu ne pas le voir. Je ne l’ai pas vu mais c’est moi qui suis allé trop vite. Un excès de vitesse d’écriture et de pensée. Heureusement, je n’ai été flashé par aucun radar. Je vais m’en sortir sain et sauf. Peut-être la tête haute. Et dans un jour ou deux, tout sera tombé dans les oubliettes. Un lointain souvenir. Comme celui de l’école. Qui est finie.