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13 janvier 2016

la galette individuelle

Janvier, le mois des galettes, pour les plus chanceux, le mois de la galette, quand ils touchent une augmentation de salaire ou une prime exceptionnelle. En ce qui me concerne, une augmentation de salaire, je n’en ai pas eu depuis le 1 er août 2006 où on m’a royalement donné 5 centimes d’euro de de l’heure sans que je ne demande rien. La reconnaissance d’un patron, quand même, c’est quelque chose, hein ? Mais je pense que ça aurait été mieux qu’on ne m’en donne qu’une partie, de ces cinq centimes, et qu’on me gratifie du reste sur plusieurs années car depuis, rien, non, rien de rien. Je fais avec. Ou plutôt, je fais sans.

Cette année, ce sera peut-être la surprise de cette dernière décennie puisque je m’en suis ouvert à mon nouveau patron qui était bien désolé mais il ne savait pas, il n’était pas là, avant. « C’est pour ça que je vous le dis, que je vous l’explique, vous savez. Cette année, ça va faire dix ans que je n’ai pas été augmenté d’un euro. Ça se fête, vous croyez ? En réalité, j’aurais bien organisé un pot mais comme je pensais prendre l’argent sur ma dernière augmentation, on ne va pas aller bien loin… » Bon, de toute façon, je ne m’attends plus à rien, comme ça, je ne serai pas déçu. Mais quand même, c’est triste de terminer sa carrière comme ça. Sur du médiocre.

En tout cas, ça ne m’empêche pas manger un peu de galette des rois, depuis le début de l’année. Parfois, souvent, en partageant des quatre ou des six parts chez moi, avec le président ou avec le patron. Mais hier, j’en ai dégusté une tout seul, dans la cuisine, debout. Une individuelle. Et j’ai même eu la fève. Alors, aujourd’hui, je m’en suis payé une autre. Normal, c’est celui qui a la fève qui paie sa galette, le lendemain. Et avec un peu de chance, si j’ai encore la fève, aujourd’hui, je m’en rachèterai une demain. J’ai jusqu’à la fin du mois de janvier pour me faire ce genre de surprises. On a les plaisirs qu’on peut. Avec les moyens du bord. Et il faut savoir se contenter de peu.

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