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24 février 2024

mais pas l’intestin

Pour la première fois, hier soir, vers 18h15, j’ai pris une violente grêle sur ma pomme alors que je me rendais à la pharmacie, la grande pharmacie Ste Catherine, rue Ste Catherine (comme les choses sont bien faites, n’est-ce pas ?) et je peux vous dire que ce n’est pas rien. Pardon ? Oui, une grêle venue du ciel, pas celle de l’intestin, quand même, je n’en suis pas rendu là, excusez-moi du peu. Je suis allé chez le patron comme tous les après-midis, d’environ 16h/16h30 à environ 18h/18h30 (d’aucuns font des 5 à 7, moi, je fais des 4 à 6, chacun ses goûts) et donc, je peux vous affirmer haut et fort que prendre un gros abat de grêle, même si on est bien couvert comme je l’étais (manteau imperméable avec capuche et même une casquette sous la capuche), c’est quelque chose. On sent que la grêle, ça pique.

Mais avant de continuer sur ma petite personne, juste avant la rue Ste Catherine, on sort de la rue du Loup, par où je suis passé et là, il y a un couple de SDF immigrés qui vivent, dorment, mangent… Bien évidemment, ils ont mis une couverture pour se protéger des grêlons mais j’ai ressenti une peine immense en voyant leur pauvre chien se ramasser tout sur la gueule, il avait l’air complètement défait. Une question se pose : outre celle de laisser des gens vivre dehors, quel que soit le temps, mais les chiens ? Quand je vois les miens (ceux du patron sont un peu les miens), je me dis qu’ils ont beaucoup de chance et qu’ils sont très heureux même s’ils n’en ont pas forcément conscience car eux, ils ne sont pas obligés de subir les intempéries et ma foi, ils ne manquent de rien. Sauf peut-être de la parole.

Quant à moi, en arrivant rue Ste Catherine, j’ai découvert que le tapis de grêlons qui s’était installé sur le revêtement de la chaussée (deux sortes de carrelages spéciaux, un pour le centre et un autre pour les côtés) étaient finalement très, très, très glissante et je me suis retrouvé à marcher à tout petits pas, comme un vieillard qui n’est pas sûr de lui. J’avoue avoir été plutôt impressionné et quand j’ai enfin rejoint l’entrée de la pharmacie, quelle n’a pas été ma surprise de voir une cinquantaine de  personnes dans l’entrée de cette grande boutique. Je pensais qu’ils allaient m’applaudir, tu parles, Charles ! Ils s’abritaient de l’abat de grêle. Alors, je suis passé très dignement devant eux, je suis allé chercher ce dont j’avais besoin et je suis rentré chez moi. Mais je pense que je n’oublierai jamais toute cette grêle.

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