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14 novembre 2023

ela partiu

Ela partiu, partiu e nunca mais voltou. Ela sumiu, sumiu e nunca mais voltou se souberem onde ela está, digam-me e vou lá buscá-la… Il n’y a pas qu’elle qui est partie. Moi aussi. On dirait. Donc, je ne peux m’en prendre qu’à moi. Un peu comme si j’avais déserté. Alors, oui, je vais assumer. Et en écoutant cette chanson de Tim Maia, cette chanson qui passe à la radio mais que je connaissais déjà, j’ai un petit coup de nostalgie. Un petit coup de grisou. Bien sûr, ce n’est pas grave puisqu’il suffira que j’entende un autre air, plus gai pour que le moral revienne au beau fixe, pas comme dans les régions inondées, notamment dans le Pas-de-Calais. On s’est plaint qu’on avait trop chaud, au printemps, cet été et cet automne mais là, franchement, on est un peu envahi d’eau, non ?  Remarquez, ça remplace les larmes.

Pelo menos telefone em seu nome, me dêumflex uma dica, uma pista, insistaEi ! E nunca mais voltou, ela sumiu, sumiu e nunca mais voltou… À la différence de la fille dont parle Tim Maia, dans la chanson, en réalité, je ne suis pas vraiment parti, moi, je suis juste resté chez moi. J’ai choisi de faire du sur place. Et je stagne. Et j’ai du mal à me sortir de cette léthargie. Trop de temps a déjà passé et ça me semble difficile de revenir. Alors, je prends mon mal en patience et je m’apprête à faire comme Pénélope ou comme n’importe quelle femme de marin sauf que le marin, dans cette histoire, c’est peut-être moi. Ela partiu, partiu e nunca mais voltou… Bon, il y a des matins, comme ça où tout semble un peu lourd. En prenant ma douche, tout à l’heure, ça va m’éclaircir les idées, je pense. Et ensuite, je penserai à autre chose.

Se eu soubesse onde ela foi iria atrás mas não sei mais nem direção. Várias noites que eu não durmo um segundo. Estou cansado, magoado exausto e nunca mais voltou… Partir, revenir, on s'est connus, on s'est reconnus, on s'est perdus de vue, on s'est r'perdus d'vue, on s'est retrouvés, on s'est réchauffés puis on s'est séparés. Les amours sont-elles comme les feuilles mortes ? Tombent-elles au champ d’honneur à la pelle. Non, je ne le pense pas. Mais ça ne change rien. Je suis parti tout en restant sur place et je dois faire avec. Certains matins, ça me travaille plus que d’autres. Comme des petites piqûres de rappel. Des rappels. Qui rappelle l’autre ? Ela partiu, partiu e nunca mais voltou. Ela sumiu, sumiu e nunca mais voltou se souberem onde ela está, digam-me e vou lá buscá-la… non, mais finalement, ça va. Écoutez Tim Maia.

https://www.youtube.com/watch?v=syqJAgTQdlU&ab_channel=LuakaBop

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