fan-zone

Oui, bon, d’accord, avec le mondial de rugby, il y a des fan-zones dans plein de villes en France et même peut-être ailleurs, dans plein, plein, plein de pays qui ne sont pas la France, justement mais tout d’abord, je voudrais préciser que je suis extrêmement surpris par le fait que sur Internet, je n’ai pas réussi à trouver la véritable orthographe officielle de ce mot récent : fan-zone. Avec ou sans tiret ? Avec espace ou sans espace ? Et au pluriel, avec un S fan et un S à zone ? En tout cas, j’ai vu qu’il y avait un véritable débat sur le comment écrire ce presque qui est un mot francisé mais pas forcément français, à la base. Eh oui, on n’est plus chez nous, ma bonne dame. Et il n’y a plus de saison. Quoiqu’il en soit, moi, je ne fréquente aucune fan zone, je n’aime pas la foule, encore moins celle qui boit et encore moins quand c’est canicule.

À propos de boire quand il fait chaud, j’ai été sidéré, hier matin, de voir qu’un pub, en ville, se faisait livrer, comme chaque matin mais cette fois, en prévision des trois matches de la journée, j’ai vu 4 camions et au moins 26 palettes de 18 fûts de bière. D’habitude, il n’y a qu’un livreur et une seule palette. Et en face, de l’autre côté de la rue, des urinoirs éphémères ont été installés avec la possibilité de mettre 16 mecs pour pisser sur 4 espaces autour d’une citerne pour récupérer l’urine afin de la recycler. Dans des fûts de bière ? Mais rien pour les filles, alors que des supportrices, il y en a et des nanas qui picolent aussi. Alors, on a oublié les meufs, les mecs ? Ou alors, elles préfèrent se retenir ? Je ne sais pas mais ce point me turlupine particulièrement. Sinon, moi, ça va merci, j’ai deux WC chez moi, je n’ai pas de problème de file d’attente.

Pour en revenir aux fan-zones, moi, personnellement, je me demande si j’aurais aimé, quand j’étais jeune, savoir qu’il y en avait une qui me concernait. Mais une fan-zone pour quoi ? Quand j’étais danseur dans un groupe folklorique ? Qui a gloussé en m’entendant parler de ça, hein ? Qui a ricané ? Franchement, je vous jure… Les Pibolous, que ça s’appelait et moi, je ne renie rien, j’assume ! Ou quand j’ai été champion départemental de slip en cuir d’écriture de poèmes ? Certainement pas quand j’ai travaillé de nuit pendant les dix dernières années de ma carrière professionnelle, sinon, ça se saurait. Ou quand j’atteindrai le 10 000^ème  billet de ce blog ? Là, aujourd’hui, nous en sommes au 3 815^ème, donc, il me faudra attendre le 16 août 2040 si j’écris tous les jours. Seront-ce alors mes mémoires d’outre-tombe ?