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7 mai 2022

MB14

Oui, hier, je suis allé au cinéma pour voir Ténor, avec Michèle Laroque et surtout, MB14, que je ne connaissais pas avant ce film. Je n’en avais même probablement jamais entendu parler ou alors, si oui, ça n’était pas resté dans un coin de mon esprit. En tout cas, même si j’y suis allé en connaissant déjà pas mal l’histoire de ce jeune « de banlieue » qui va rencontrer une ex-cantatrice devenue professeur de chant à l’Opéra de Paris. En réalité, elle va le repérer et le vouloir dans l’atelier où sont formés les futurs grands chanteurs lyriques. Et je me doutais bien que le jeune Antoine (MB14) arrivera à sortir de son « carcan » en enthousiasmant les professionnels venus écouter son audition de fin d’année. Ce n’est pas du tout dévoiler le film qui est très cousu de fil blanc. Mais on s’en fout.

Oui, on s’en fout car on est quand même à la croisée de deux mondes a priori pas faits pour se rencontrer. Le jeune qui fait des battles de rap va découvrir les ors de l’Opéra mais surtout, les émotions que peuvent procurer les grands airs. Son parcours ne sera pas des plus simples car ce n’est pas facile d’essayer d’évoluer dans un monde aussi différent quand on vient de la banlieue mais la réalisation du film n’est pas du tout dans le manichéisme, il y a de la place pour tout le monde. Et rien n’est interdit à personne. Il suffit de vouloir des choses parfois, pour qu’elles se produisent. Et moi, malgré le fait que je m’attendais un peu à tout ce qui est montré dans le film, j’ai été littéralement attrapé. Et pas qu’un peu. J’ai eu un véritable et total coup de cœur absolu pour MB14.

MB14

J’ai découvert un jeune mec de 28 ans, plutôt très sympathique, capable de chanter de l’art lyrique réellement alors qu’à la base, il est rappeur-beat boxeur-auteur-compositeur-interprète. Désormais, on pourra aussi compter sur lui comme chanteur et acteur. Et il pourra se vanter de m’avoir fait pleurer abondamment à la fin du film. Je n’ai pas pleuré autant depuis la mort de mon père. Je sais que je suis hyper-sensible mais bon, là vraiment, il a ouvert les vannes. Que voulez-vous, moi, le Nessun Dorma de Puccini (Turandot), c’est mon air préféré et il l’a chanté plus que correctement. C’est un des morceaux que vous pourrez entendre, entre autres, à la cérémonie de ma crémation. En tout cas, je peux vous dire que ça fait du bien de pleurer à chaudes larmes pour autre chose que du triste.

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