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13 juin 2016

et pendant ce temps-là...

Ce midi, si je n’ai pas rêvé, j’ai vu une publicité à la télévision pour la SNCF et je me suis dit qu’ils ne manquaient pas de culot, ces gens du rail, ces gens durailles. Oser diffuser des spots commerciaux vantant les mérites de cette ex-grande entreprise alors que le service n’est pas assuré au mieux, c’est limite se moquer du monde. C’est même franchement se foutre de la gueule du monde. Si j’ai bien vu et bien entendu, je ne devrais pas être le seul dans ce cas-là et je me demande, alors, quel impact sur la clientèle. Un peu comme si en ce moment, on nous balançait des pubs sur le fait de choisir Air France pour voyager le mieux du monde. Non, je ne suis pas sûr d’être sur la même planète que tous ces gens-là, les communicants et les grévistes.

Ce week-end, j’ai également été effaré de voir ce qui s’est passé à Marseille. Quand je pense à tout ce qu’on a entendu sur cette grande compétition qu’est l’Euro de foot. Quand je pense aux notions de base du sport en général. Quand je pense que les supporters de certaines équipes, françaises et étrangères, sont cagoulés comme les casseurs dans les manifestations, je me dis qu’on vit vraiment une drôle d’époque où si tout n’est pas permis, beaucoup d’infractions à la loi sont malgré tout autorisées. Et ce n’est pas valable pour tout le monde. Non, le commun des citoyens mortels est exempt de ces privilèges. En gros, plus tu es normal et plus tu tentes de respecter la loi, plus on te cherche des noises à la première occasion. Les autres ? On les laisse faire.

Ça veut donc dire que je fais partie de ceux dont personne n’a peur. Et ça veut surtout dire qu’on ne s’attaque pas aux contrevenants qui font peur. Qu’on ne s’attaquera jamais à eux. Liberté, inégalité, impunité. C’est leur devise. Et moi, pendant ce temps-là, j’ai de la peine. Comme à chaque fois. Que ce soit en France, des journalistes et des dessinateurs caricaturistes ; que ce soit des jeunes attablés en terrasse un doux  soir d’automne ou encore assistant à un concert de rock ; que ce soit des belges qui vont prendre leur métro, un matin ordinaire ou encore des pauvres gens sur un marché, au Moyen Orient, ceux qui sont tombés à Orlando ne faisaient rien d’autre que faire la fête sans déranger personne. Sauf un. Un con puissance 1000. 

We stand with Orlando1

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