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27 mars 2016

un dimanche à la campagne

Il y a plusieurs sortes de campagnes : les campagnes publicitaires, les campagnes électorales et les campagnes de recrutement. Pour ne parler que de ces trois-là, dans l’immédiat.

Cette semaine, un film est sorti dans les salles de cinéma « Médecin de campagne » et il n’est pas du tout impossible (peut-être même fort probable – à moins que ça ne soit l’inverse) que j’aille le voir aujourd’hui, après déjeuner. La seule chose qui me fait hésiter, c’est juste l’horaire auquel j’irai le voir : à peine la dernière bouchée avalée et la vaisselle terminée, à la séance de 13h10, film à 13h25 ou 13h30 ou alors carrément après la sieste, à la séance de 15h20, films à 15h35 ou 15h40. Ça dépendra de la longueur des insupportables bandes annonces et des tout aussi agaçantes publicités dont je n’ai cure (le correcteur d’orthographe me souligne le « tout » dans cette phrase car il n’aime pas que je l’accole à « aussi », de quoi je me mêle, hein ? Quand on ne sait pas de quoi on parle, on s’abstient. Comme quand on habite dans le Doubs…)

On peut battre la campagne, être en campagne ou vivre à la campagne. C’est pour ça que je vis en ville : je suis non violent. De toute façon, je n’ai pas le physique pour l’être.

À la fin du pénultième paragraphe, j’évoquais les publicités avant les films, ces publicités dont je n’ai cure. Et à propos de cure, puisque nous passons un dimanche à la campagne, je voudrais aussi évoquer le journal d’un curé de campagne. Je ne l’ai jamais lu, ce livre de Georges Bernanos et je ne sais si je le lirai un jour mais ça me fait penser que dans les campagnes les plus reculées, que ce soit maintenant (il existe encore des campagnes les plus reculées à l’ère d’Internet ?) ou jadis et naguère, il a dû s’en passer des choses dans les sacristies, en dehors des heures de messe. En parle-t-on ? Non, jamais, car certaines choses ne peuvent être dites. Ce qui est normal. On ne parle pas la bouche pleine. Surtout si on est enfant car un enfant, autrefois, ça n’avait pas toujours le droit à la parole. Sauf à celle d’Évangile ?

On peut manger du pain de campagne dans une maison de campagne pendant une partie de campagne. Et rien que dans la même phrase, ça fait trois fois le mot campagne. C’est du matraquage.

Au vu de ce film qui sort, Médecin de campagne et de ce livre, Journal d’un curé de campagne, je me demande quand sera créé un ballet qu’on attend tous, afin de départager cinéma et littérature. C’est vrai ça, ça pourrait être un bon sujet de ballet mais on ne va pas tergiverser, pour le titre, on va faire simple : Le sacre du pâté de campagne. Comme ça, a priori, ça n’est pas très vendeur mais il faut que le chorégraphe qui va s’occuper de ça vienne me voir.  J’ai quelques idées intéressantes : le danseur qui aura le rôle-titre aura un collant couleur pâté de campagne. Les danseuses et les danseurs qui l’entoureront seront, les premières avec des tutus rondelles d’oignon et les seconds, avec des collants du genre cornichon. La scène sera recouverte d’un lino représentant une tranche de pain de quatre. Il reste à trouver une musique qui va bien pour que tout s’harmonise au mieux. Pourquoi pas « J’aime le jambon et la saucisse » ?

Il y a des campagnes de presse, des campagnes de sensibilisation et des campagnes de prévention. Il en reste mais je voulais terminer ce billet sur un dernier trio. C’est chose faite.

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