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22 février 2015

trois sinon rien

Comme très souvent, le week-end, c’est-à-dire les après-midi du samedi, du dimanche et du lundi, je vais au cinéma. Une séance par jour. Trois films sinon rien. Mais pour ça, j’ai un ordre bien établi dans la sélection que je me fais dès le mercredi, jour de sortie des nouveautés : il y a le film du samedi, le film le moins exigeant car comme je me lève à trois heures du matin, si je m’endors dans la salle obscure, c’est moins grave de rater des bouts d’un film mineur. C’est ce qui m’est arrivé hier après-midi. Je n’ai fait que somnoler par épisodes tant ce film m’ennuyait, n’étais pas drôle (contrairement aux promesses de sa bande-annonce – encore un film où si vous avez vu la bande annonce, vous avez vu l’essentiel, pas la peine de le voir dans son intégralité) et ma foi, je ne le bisserai pas, celui-là. Non. Pas même lors de sa prochaine diffusion à la télévision dans un ou deux ans.

Cet après-midi, je vais aller voir Vincent n’a pas d’écailles. Parce que déjà, rien que le titre m’attire et me donne envie. Envie d’aller voir ce qui promet d’être un film pas tout à fait comme les autres et comme j’ai un peu récupéré de ma fatigue, je peux me permettre d’oser aller me plonger dedans. En espérant que ce sera quand même bien. L’avantage, c’est qu’il ne dure pas très longtemps, il est annoncé pour 1h18 et quand on voit que maintenant, la norme a tendance à approcher voire dépasser les deux heures… il faut vraiment que le film soit parfait pour qu’on n’y trouve aucune longueur mais ça, ça n’arrive pas souvent. Je me souviens de Gone Girl qui m’a scotché pendant plus de deux heures. Mais j’ai d’autres souvenirs aussi qui m’ont fait trépigner d’impatience que ça se termine au plus vite. On ne parle pas des fois où je suis parti avant la fin. On ne peut pas gagner à tous les coups.

Et demain, normalement, j’irai me confronter à la Réalité. Parce que cette semaine, deux films français sont sortis tout en ayant l’air de sortir du lot. Et non pas de l’eau (comme Vincent.) et je trouve que c’est bien quand on sort de ces grosses productions ou de ces films dont tout le monde parle à tout bout de champ, à la télévision, à la radio et dans la presse. Un peu d’audace, que diable, non ? De temps en temps, la satisfaction d’avoir vu quelque chose qui n’est pas calibré, qui n’est pas fait pour faire des entrées. Mais qui peut en faire quand même. Tiens, par exemple, si on voit les récompenses obtenues par Timbuktu. Mais en revanche, je suis un peu déçu que la Cour de Babel n’ait rien eu. C’est un de mes films préférés de 2014. Mais mon goût n’est pas forcément celui des autres. Celui de tout le monde. Enfin bref, quoi. En tout cas, cet après-midi, j’espère ne pas m’ennuyer comme hier.

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