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5 août 2013

un lent-dit matin

Une demi-heure avant de partir au cinéma. Ce week-end, j’y suis déjà allé deux fois et en ce début de lundi après-midi, je sais que je vais y aller une troisième parce que, on le sait, jamais deux sans trois. Ça marche aussi avec jamais trois sans quatre, et quatre sans six et aussi huit sans six mais moins avec Mégane ou Escort. Parce que jamais Mégane sans Escort, ça ne veut rien dire ou alors, c’est tellement ésotérique et, donc, hermétique, que ça ne peut plaire qu’aux cadres supérieurs de chez Tupperware.

C’est un lundi un peu mollasson. J’ai fait mes courses du début de semaine sans faire l’ouverture de chez Auchan, je n’y suis arrivé par le tram qu’un quart d’heure après en tram (et non pas en car un tram d’heure après, là encore, si on change les mots, on change le sens et si je change le sens, je ne vais pas à Auchan mais à mon travail et comme c’est jamais le lundi matin, CQFD, mais je reconnais qu’il faut me suivre, aujourd’hui. Car même si ne vais pas vite, j’avance. 

Ce lundi un peu mollasson a quand même été un peu intense (avec les Stars ?) car pendant près d’une demi-heure, j’ai fait du tapis histoire de me chauffer un peu et ensuite, j’ai enchaîné sur un cours de C.X. Works mais je ne l’ai fait que par raison, en aucun cas par plaisir car jamais de plaisir avec le C. X. Works. C’est juste qu’il fallait bien changer un peu et ne pas travailler que les mollets ni les cuisses. Un peu les fessiers et les abdominables, aussi. Surtout si je vais voir un film de plus de deux heures cet après-midi. On ne peut pas dire qu’on fasse beaucoup d’exercice au cinéma. En tout cas, moi, jamais.  

Ensuite, je suis rentré pour déjeuner parce que j’avais faim (et non pas l’inverse) et là, j’ai bu un café qui ne m’a ni plu, ni déplu, c’était un café routinier, un café que je ne choisis pas de boire en me disant, tiens, si je prenais un café ? Non, c’est le café que je bois automatiquement quand j’ai déjeuné à la maison. J’ai lavé ma tasse, je vais aller me laver les dents mais pour ça, je vais d’abord devoir me lever. Encore une fois, faisons les choses dans le bon ordre car me lever les dents, ça ne m’arrangerait pas. D’abord, je lève et ensuite, je me lave les dents.

La seule chose qui sorte de l’ordinaire, aujourd’hui, c’est le retour de Kremena et là, j’avoue qu’elle me pose problème, Kremena. Parce que bon, avec elle, ça va, ça vient, elle s’en va pendant des mois et elle ne revient même pas enceinte. Alors, ça sert à quoi qu’elle aille se faire inséminer artificiellement dans son pays, la Bulgarie ? Ils ont un problème avec leur stock de yaourt liquide ? Je ne sais pas, je le saurai dans quelques jours quand j’aurai décidé quelque chose pour elle. Pour l’instant, j’enfile mes sandales et je file au cinéma. 

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Commentaires
L
certainement difficile de se faire inséminer avec des yaourts disséminés, ils vont dans tous les sens,<br /> <br /> les bulgares n'auraient ils pas de bon sens?
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