la légende des 3, 5, 7 ou 9
De très nombreux lecteurs et trices me demandent régulièrement pourquoi dans mes billets, ce sont toujours 3 paragraphes voire 5 et rarement 7 ou 9 et occasionnellement, un seul. S’il est vrai que je suis plus séduit par les chiffres impairs, n’y voyez pas une telle malice de ma part. Je ne suis absolument pas aussi malicieux. Intelligent, sans doute mais pas malicieux. Par exemple, si je veux, ce matin, je peux très bien publier un billet qui ne comporterait que deux ou quatre paragraphes. Et d’ailleurs, je vais le faire et tout se passera bien. D’ailleurs, je ne vois pas pourquoi, ça pourrait mal se passer. Pffft, comme si j’étais un psychopathe du chiffre et/ou du nombre impair. Ça, c’est une légende. Comme celle qui dit que je fais une fixette sur Noël. Vous m’avez déjà entendu parler de Noël cette année, vous ?
D’ailleurs, si j’étais réellement un obsédé de tout ce qui était impair, je ne parlerais jamais de Noël car rien que ce mot là en comporte quatre. Si ça, ça n’est pas une preuve, je ne vois pas comment je peux vous convaincre autrement. Tiens, si, je peux aussi vous dire que Nouvel An, ça en comporte 8, deux fois comme Noël. Je ne suis pas de mauvaise foi, ne vous méprenez pas sur mon compte, je dis juste ça comme ça. En tout cas, oui, c’est vrai, je me discipline à écrire dans ce blog mais c’est surtout pour le faire une fois par jour. Alors d’accord, « une fois », c’est un chiffre impair mais je ne vais pas faire deux billets pour montrer que je ne suis pas si névrosé que ça, si ? Vous voulez que je publie deux billets par jour ? Deux billets de combien de paragraphes ? Le problème, c’est qu’avec deux billets par jour, oh seigneur !...
Deux billets par jour, ça fera toujours un nombre pair de paragraphes et là, je ne sais pas si je vais pouvoir assumer ça sans que ça me procure un stress inutile. En ne publiant qu’un seul billet par jour, j’ai l’opportunité de ne compter alternativement un nombre pair et impair de paragraphes. Et en trichant un peu, je peux m’arranger pour que ça n’en fasse que des nombres impairs. Ne tenez pas compte de cette dernière phrase. Ah zut, ce matin, dans ma lancée et, probablement par habitude ou par réflexe, plutôt, j’en suis déjà à mon troisième alinéa. Il va falloir que j’en publie un quatrième si je ne veux pas passer pour un bonimenteur. OK, je vais donc continuer jusqu’à ce que plus rien ne soit contestable. Je termine celui-ci et je passe au suivant. Et après, je considèrerai que ce sujet sera clos. C’est OK pour tous ?
P.S. Heureusement que personne n’a encore eu l’idée de comptabiliser le nombre de lignes ou même, le nombre de lettres dans mes billets. Et pour un paragraphe, c'est comme pour le reste, ce n'est pas la longueur qui chaut.
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