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4 janvier 2024

je ne suis pas Dieu mais j’aime ça quand…

Je ne suis pas Dieu mais j’aime vraiment ça quand on me dit « je te prie », ce qui, entre nous, ne m’arrive pas souvent mais quand ça m’arrive, pour un peu, je ferais presque pipi dans mon jeans pour ne pas dire dans ma culotte bien que l’un ne va pas sans l’autre et vice et versa. En fait, si j’y regarde de plus près, il y a vraiment très, très peu de gens qui sont amenés à me dire « je te prie », dans ma vie quotidienne. Et dans mes autres vies, itou, d’ailleurs. Et parmi ces gens, il y a très peu d’intimes. Peut-être le patron, de temps en temps mais lui, c’est plutôt « je t’en prie », ce qui n’a pas le même double sens. En revanche, quand ce sont des gens que je ne connais pas autant voire que je ne connais pas du tout, c’est plutôt « je vous prie » que je peux entendre. Attention, je ne compte pas les « je vous en prie », hein !

Pourquoi j’aime ça, quand on me dit « je te prie » ou « je vous prie » ? D’abord parce que je trouve ça presque chic, dans le sens élégant, et l’élégance, aujourd’hui, c’est devenu tellement rare que… Et puis parce que ça flatte mon tout à l’égo (oui, comme tout le monde, je suis connecté à mon tout à l’égo) et ça me fait m’imaginer quelques instants que pour un peu, je pourrais presque être Dieu. Attention, encore une fois, je n’ai pas dit « le fils de Dieu » mais bien « Dieu » et se prendre pour Dieu, quand on est apostat (ou mécréant, oui, si on veut), bien sûr que ça peut sembler paradoxal mais si on y regarde de plus près, comme à l’impossible nul n’est tenu, pas même Dieu et encore moins moi, ceci est donc validé. Elle est un peu compliquée, cette dernière phrase, non ? Moi-même, je me demande si je me suis suivi.

En tout cas, se prendre pour Dieu, même si ce n’est que pour quelques instants, je peux vous dire que ça me fait un bien fou, ça me dope. Et à froid, quand j’y repense, je me demande ce que je ferais si j’étais élu Dieu, là, prochainement… Tout comme si j’étais élu dictateur, une des premières mesures, ça n’est pas un scoop, j’abolirais Noël (ouf, j’ai enfin pu placer Noël dans mon billet du jour) et tant pis pour les nombreux qui seront déçus, frustrés voire les deux à la fois. Et pour les magasins et pour Amazon et pour les livreurs de colis et pour les bureaux de retour de colis et pour les sites de revente de cadeaux. Mais là, alors que je sirote mon café à peu près tranquillement, je me demande : vaudrait-il mieux que je me fasse élire Dieu ou dictateur. Déjà, les deux commencent par les deux mêmes lettres, c’est un signe, ça non ?

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Commentaires
L
Moi depuis que je me prends pour le Pere Noel, peu me chaut Dieu et ses Saints 🎅🎄
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L
Dieu, dictateur, les concepts sont finalement assez proches.<br /> <br /> Tout puissant, infaillibles, un rien arrogants, une tolérance limitée à la contestation et bien sûr un amour proclamé pour ses sujets…
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