voilà Babar *
Ça me fait toujours très mal quand on s’en prend à quelqu’un du corps enseignant et presque trois ans après l’assassinat, le meurtre, l’exécution de Samuel Paty, voilà qu’un autre professeur succombe à l’agression d’un probable islamiste. J’ai malgré tout été un peu surpris de constater que ça n’est pas arrivé plus tôt, cette semaine, après l’attentat en Israël de la semaine dernière et la punition collective qui s’en est suivie dans la bande de Gaza. Dominique Bernard était professeur de français, métier noble s’il en est mais le mec qui l’a tué, radicalisé, fichier S, sur écoute cherchait surtout un professeur d’histoire pour faire la même chose que pour Samuel Paty. Professeur d’histoire et de géographie, c’est tout aussi noble que professeur de français ou n’importe quelle autre matière. C’est essentiel.
Je suis triste et je suis en colère car frapper presque aveuglément comme ça, pour moi, ça n’a pas de sens et celui qui en est à l’origine, ceux qui en sont, ne méritent pas de rester sur le sol européen quand ils sont justement surveillés par la Police. Le risque était tellement grand, ces derniers temps. Non, ils ne le méritent pas mais ça me fait tout bizarre d’écrire ça car jamais, au grand jamais, jusqu’à présent, je n’ai tenu de tels propos et je vais enfoncer le clou et citer Sarkozy (ça aussi, c’est une première, me concernant) : "S'il y en a que ça gênent d'être en France, je le dis avec le sourire mais avec fermeté, qu'ils ne se gênent pas pour quitter un pays qu'ils n'aiment pas." On ne peut pas mieux dire. Après, Philippe de Villiers avait été plus concis mais ça commence à me piquer un peu, si je le cite, lui, quand même.
Parce que si je commence à citer ces gens-là, bientôt, je placerai des phrases de Marine Le Pen ou de Zemmour dans mon blog et j’aimerais bien ne pas, ne jamais en arriver là. Il n’empêche que ce matin, je suis en colère. J’ai appris la nouvelle de l’attentat au lycée d’Arras alors que j’étais en voiture, hier et à presque 11 heures, alors que j’arrivais sur Bordeaux, j’ai entendu parler de ça. Et ça m’a profondément attristé. Et je me dis que je ne comprendrai jamais ça. Ce matin, je suis ému et j’écris un peu en vrac, ce qui me passe par la tête, je ne réfléchis pas. Quelle réflexion pourrais-je avoir face à de tels individus ? Je reviens sur mon idée d’il y a quelques années : on l’a attrapé vivant, le terroriste, il est islamiste, OK. Moi, je l’enverrai pour des travaux forcés dans un élevage porcin en Bretagne, avec un boulet au pied.
* comprenne qui pourra (et attention, pas d’amalgame, hein ?)