encore les chiens

Encore les chiens ou bientôt les chiens ? Encore les chiens et bientôt les chiens. À vue de truffe, on devrait pouvoir se retrouver aux alentours de midi, treize heures au plus tard, aujourd’hui. Ils vont rentrer de Saint-Pierre de Mons et nous, à Bordeaux après quatre jours chez maman. Nous lui avons fêté son anniversaire en toute simplicité, juste un bon restaurant avant-hier midi et nous l’avons mise dans de beaux draps, comprenne qui pourra (et qui voudra) et voilà, encore un de passé mais cette fois, comme le patron est venu, ce fut un anniversaire sans les chiens. Maman avait proposé que nous les amenions avec nous mais non, même si ça aurait pu être rigolo de les voir ici, ça aurait également été une source de stress pour eux car nous aurions dû les laisser les moments où nous sommes tous sortis.

Par exemple, nous n’aurions pas pu les prendre avec nous au restaurant. Ce qui aurait été une bonne chose, pourtant car moi, j’avais de la peau de pintade à leur donner mais bon, tant pis, on ne fait pas toujours ce qu’on veut dans la vie. De la peau de pintade. Je ne sais pas pourquoi cette « expression » sonne étrange à mon esprit. Bon, de toute façon, on est venus à Saint-Maixent sans les chiens et c’est comme ça mais tout à l’heure ce sera le moment des retrouvailles et pour rien au monde, je ne voudrais rater ça. Les aboiements, les gémissements, les queues qui remuent dans tous les sens. Évidemment, je parle des chiens, pas de moi. Et je ne préciserai pas pourquoi. Juste pour évoquer d’une façon la plus évasive possible que je n’en ai qu’une. D’ailleurs, à quoi ça me servirait d’en avoir deux, hein ?

Bref (désolé pour cet aparté d’un goût un peu douteux), je disais donc que tout à l’heure, ce sera le grand moment des retrouvailles. Il ait possible que j’ai les yeux un peu humides si l’émotion est plus forte que prévue mais je sais que pour eux, Kali et Shuka, ils n’ont jamais de larmes. D’ailleurs, ça me ferait encore plus de peine de les voir pleurer pour de vrai. Non, ils vont juste manifester leur contentement en étant bruyants et remuants. Sauf s’ils boudent. Oui, c’est ça, le risque. Et s’ils boudaient ? Et vont-ils seulement nous reconnaître, tout à l’heure quand nous arriverons et qu’ils seront rentrés chez eux avant nous ? Vraiment, j’ai hâte de voir leur réaction mais je le redoute un peu. De toute façon, le principal, pour eux et pour nous, c’est de retrouver leurs habitudes. Nous sommes tout à fait d’accord.