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7 mars 2023

je me suis trompé de tram

Ah lala, quelle aventure ! Hier, je me suis trompé de rue. Je vous jure. J’ai pris le cours Alsace et Lorraine (là où j’habitais avant de déménager en 2016) et si j’ai bien senti qu’il se passait quelque chose de particulier, il m’a fallu une bonne poignée de secondes (au fait, il y a combien de secondes dans une poignée ?) pour réaliser que ce n’était pas comme d’habitude. Et que ça venait peut-être de moi. Et j’ai essayé de comprendre ce qui se passait. Et soudain, à un moment, ça a fait tilt dans ma tête. Et là, forcément, je me suis dit bon sang, mais c’est bien sûr. Je m’étais juste trompé de rue. Je me suis juste trompé de rue. Et je me suis dépêché de prendre la première à droite, la rue Ste Catherine mais c’était pareil, c’était exactement la même chose. Du coup, je suis rapidement entré dans un magasin pour faire le point. Et me ressaisir un peu.

C’était chez Decathlon et là, je me suis nettement mieux senti à ma place et pourtant, il allait bien falloir que je ressorte car je n’avais aucun achat à effectuer, là. Bien sûr, je prévois d’acheter des palmes et des plaquettes ou des gants palmés, sans oublier un pull buoy mais non, je ne voulais pas spécialement acheter ça hier matin. Ce n’était pas mon propos et le jour où je me déciderai, j’irai chez Decathlon mais dans un magasin nettement plus grand, à Bordeaux Lac. Question de choix. Bref, je suis revenu dans la rue Ste Catherine et j’ai rapidement pris la rue des Ayres, nettement moins fréquentée et je me suis rendu vers la place Pey Berland pour y prendre un tram. Après l’espèce de crise d’angoisse que je venais de vivre, je n’avais plus qu’une envie : celle de rentrer chez moi et de m’y confiner le reste de la journée.

Il n’y avait pas grand-monde dans le tram qui venait d’arriver à la station et j’ai pu prendre une place comme celles que j’aime et j’ai tout de suite sorti le bouquin que je suis en train de lire en ce moment. Ça m’a fait du bien car j’en étais aux environs de la page 500 et il m’en restait moins de 100 à lire pour connaître le déroulement de l’intrigue que je trouvais passionnante. Et je me suis vautré dans ma lecture jusqu’à ce que tout à coup, en levant la tête, comme mû par un pressentiment négatif, j’ai constaté que comme dans la rue, tout à l’heure, je m’étais trompé de tram. Je me suis alors levé précipitamment pour sortir à la station suivante. J’avais pris un tram réservé aux gens qui ne font que consulter l’écran de leur smartphone, comme dans la rue, un peu avant. Je n’avais pas vu que ce n’était pas un tram pour gens qui veulent lire.

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