de retour chez soi

Deux jours et demi. Pas plus. Cette fois-ci, nous ne sommes même pas restés trois nuits chez maman. Les circonstances, les obligations et la vie ont fait que ça n’a pas pu être un séjour un poil plus long, mais ce n’est que partie remise. Et puis, il ne fallait pas oublier que cet après-midi, j’ai mon troisième cours de natation. Sans Axel. Ou avec Axel. Normalement, il n’est pas disponible, ce mercredi. Alors que moi, si. Moi, je suis quasiment disponible tous les mercredis en début d’après-midi. Sauf imprévu. Et sauf contrordre. Et sauf gros coup de flemme. Mais normalement, non, je suis un bon petit soldat et donc, une fois que j’ai commencé quelque chose, je ne suis pas du genre à abandonner comme ça, pour un oui ou pour un non. Mais là, depuis hier soir, je suis de retour chez moi.

Et ça me fait plaisir. Non pas parce que je n’ai pas aimé aller voir maman à Saint-Maixent, bien au contraire mais parce que chaque bonne chose a une fin. Et parce que ça n’est pas très reposant de se retrouver avec neveu et nièce, l’un, pas trop mais l’autre, hyperactive et donc, quand on n’y est pas habitué. Et puis les enfants, les pré-adolescents, ils ne sont pas comme nous l’avons été nous-mêmes, ils ne sont pas comme de mon temps, ils sont très vite insupportables. Mais ce sont mes neveu et nièce, les deux seuls que j’ai, alors, je tiens quand même à les voir de temps en temps. Et voir mon petit frère. C’est amusant car je continue de dire mon petit-frère (parce que je l’ai vu naître) alors qu’il va faire 47 ans, cette année. Tout ça ne me rajeunit pas. Mais que voulez-vous qu’on y fasse ?

Eh bien oui, tout fout le camp mais il faut bien faire avec et en plus, il n’y a plus de saison, ma bonne dame. Mais ça ne m’empêche pas de revenir chez moi et d’aimer ça. De toute façon, même quand je travaillais, j’aimais partir en vacances ou en voyage mais j’ai également toujours aimé revenir chez moi. Retrouver mes petites habitudes. Et revenir un instant*, revenir un instant sur toi… Ah non, j’avais dit que je ne parlerai plus de ce nouveau poème tant que je ne serai pas sûr de moi. Ce qui n’est pas près d’arriver. Mais revenir, globalement, oui. De retour chez moi. De retour chez soi. Et peut-être trouver le temps de les relire, ces quelques vers libres. Bah, de tout façon, ça ou peigner la girafe… Ouais, bof. Quoiqu’il en soit, je retournerai, nous retournerons à Saint-Maixent dans deux mois. C’est dit.

* voir billet du 27 janvier 2023

Comments

[Mymy]

Les enfants plus ont vieillit plus c’est épuisant.

Nous les grands parents ont appelle ça des chicouf

Chic ils arrivent

Ouf ils repartent