noyage, noyage

Plus loin que la nuit et le jour… Dans l’espace inouï de l’amour… Sur l’eau sacrée d’un fleuve indien… Et jamais ne revient… Noyage, noyage…

Cet été, en France, il paraît qu’on a recensé plus de 700 noyades dont près de 170 gravement mortelles. Pour beaucoup de gens, je sais qu’on ne peut pas rire de tout mais pour moi, oui. Alors, aujourd’hui, je vais parler légèrement d’un sujet un peu lourd. Les plus perspicaces d’entre vous auront compris qu’on va parler de noyade. Quels qu’en soient les motifs, d’ailleurs. On va parler des noyades en général et aller vers un mot que je viens d’inventer, celui de noyage. Ça pourrait être une noyade suite à un naufrage puisqu’en ce moment, j’ai un peu l’impression d’être un naufragé solitaire mais ça, c’est une autre histoire dont je ne parlerai pas ce matin. Il y a un temps pour tout.

Premièrement à propos de ces 700 noyades, peut-on prendre ce chiffre au pied de la lettre ? En effet, en ces temps de théories du complot en veux-tu, en voilà, on est légitimement en droit de se demander si ce n’est pas une fake-news de plus. En effet, qui nous prouve que ces 700 noyés mais surtout ces 170 grièvement morts sont réellement morts de noyade et pas d’autre chose. Qui sait s’ils sont vraiment décédés, d’ailleurs ? Sont-ils là pour l’attester ? Non, donc, j’ai le droit de douter. De toute façon, j’aime bien quand un doute m’habite. Cette info ne serait-elle pas un moyen détourné pour nous faire avaler des pilules et des couleuvres ? Manœuvre bien connue, désormais.

Deuxièmement, aurait-on pu éviter ces 170 morts et ces 700 noyades ? Peut-être en se baignant dans des zones surveillées. Peut-être en gardant un œil sur ses enfants quand on a une piscine. Peut-être en respectant les règles de base même si elles sont liberticides : ne pas y aller si on n’est pas en forme, ne pas y aller seul si on n’est pas sûr de soi, se renseigner sur les conditions de baignade (température de l’eau, courants…) Après, si on est suicidaire, vouloir mourir dans l’eau, ça peut s’entendre. Ou si on veut noyer son chagrin dans l’alcool, il ne faut pas oublier de n’y plonger que son chagrin, pas le corps en entier. Voilà, en gros, ce que j’avais à dire sur cette info de fin de saison.

Plus loin que la nuit et le jour… Dans l’espace inouï de l’amour… Sur l’eau sacrée d’un fleuve indien… Et jamais ne revient… Noyage, noyage…

Comments

[Mymy]

Je ne vais pas te noyer sous mes commentaires, mais j’ai beaucoup aimé ce billet

À bientôt ! Oui oui 😘❤️