dans les deux sens ?

Quand on prend l’avion, comme moi, lundi dernier, j’ai déjà expliqué quels sont les principaux désagréments que je rencontre régulièrement. Et là, comme c’est (déjà) le jour du retour, je me demande si tout à l’heure, quand je vais rentrer sur Bordeaux, je vais rencontrer les mêmes inconvénients. Mais avant d’entrer dans certains détails, je voudrais faire mea culpa. J’ai l’habitude d’écrire mes billets un jour à l’avance et parfois, j’imagine les choses sans que j’aie pu les vivre, forcément. Et à l’aller, nous n’avons pas eu les sempiternelles cacahuètes en guise de collation mais un carré de chocolat au lait emballé proprement et toutes les boissons, hormis les petites bouteilles d’eau de 25cl, étaient payantes, café compris. Ce n’est pas important mais au moins, c’est rectifié.

Pour en revenir aux reproches que je peux faire quand je prends l’avion (ce qui ne m’était pas arrivé depuis plusieurs années), c’est globalement le bruit, une place sur l’aile, le bruit, les enfants bruyants, les temps d’attente et le bruit. Alors, comme à l’aller j’avais justement une place mal située car au quinzième rang, j’avais 70% visibilité extérieur réduite à cause de l’aile, on va voir si cette fois, vu que j’ai payé un supplément pour choisir ma place au onzième rang, je vais pouvoir mieux profiter de la terre vue du ciel. Ensuite, comme ce sera en matinée plutôt qu’en fin de journée, peut-être qu’il y aura moins d’enfants car c’est plus difficile de les faire se lever de bonne heure. Surtout quand ils sont hyperactifs et peut-être même que ça les fait coucher tard et très mal dormir. Ces enfants rois.

Enfin, concernant le bruit intérieur d’un avion en vol, est-il identique à l’aller comme au retour ? Est-ce qu’il peut changer en fonction du sens de la rotation de la terre ? Si on va dans le même sens que celui du globe, cela peut-il avoir une influence sur le vacarme dégagé par les moteurs à réaction et tout le toutim ? Avec beaucoup un peu de chance, on peut espérer que c’est possible. J’aimerais pouvoir dire oui avec certitude mais j’ai encore quelques doutes. Ceux-ci devraient être levés tout à l’heure et si le résultat en vaut la peine, je vous en ferai part dans un autre billet, ultérieurement. Et vraiment, cette semaine, d’avoir pris l’avion à deux reprises, ça m’a permis certains questionnements que je n’aurais jamais eus, sinon. Alors tant pis pour les bruits, je me dis que c’est toujours ça de gagné.