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12 août 2021

ah, se retrouver chez soi

Ah, se retrouver chez soi, ça fait autant plaisir que ça semble bizarre. J’ai été surpris de voir qu’en plus d’être content, je me suis demandé si c’est vraiment ça que je voulais. Parce que, comme d’habitude et comme je fonctionne, en temps normal, je cours toujours deux lièvres à la fois et j’ai toujours un ou deux coups d’avance. C’est-à-dire que moi, loin de savoir pratiquer le « carpe diem », je suis nettement plus performant dans le « carpe credula postero » ou le jour d’après ! » Oui, parce que si en revient au « carpe diem », si on voulait rendre à César ce qui n’appartient pas à Oscar, on devrait citer la phrase complète car sinon, on pourrait être facilement hors contexte : « Carpe diem quam minimum credula postero » ce qui signifie à peu près la même chose. C’est plus clair, non ?

Pardon, je vais traduire car il y en a qui ne parlent pas latin, je suppose : « Cueille le jour présent sans te soucier du lendemain » et c’est là où le bât blesse car comme je le disais un peu plus haut, je pense toujours à l’après. J’ai beaucoup de mal à profiter du temps présent car j’aime surtout me vautrer dans les jours d’avant et m’imaginer dans les jours d’après. Je n’y peux rien, c’est ainsi que je fonctionne, c’est indépendant de ma volonté. Et finalement, pour moi, c’est aussi réjouissant de me souvenir des bons moments passés que de me projeter dans ceux à venir. En réalité, j’aime aussi  beaucoup les attentes. Elles me dopent. Elles sont également comme une discipline. Apprendre à ne pas succomber à l’instant présent. Et pourtant, et pourtant, et pourtant… Ce n’est pas faute d’aimer ça.

Alors oui, je suis dans l’attente d’autre chose à peine rentré chez moi. Dans l’attente de repartir car cette année, comme jamais, j’ai la bougeotte. Un véritable sirop de la rue. Parce que je pense déjà à mon prochain départ pour Biscarrosse, seul, cette fois ; sans le président, je veux dire. Et je me vois déjà aller voir ma mère et ensuite, mon père, dans la dernière semaine d’août. Et parce que j’ai très envie d’arriver à la fin du mois de septembre pour partir à Wiesbaden. Et encore d’autres attentes, d’autres impatiences pour lesquelles je me réfrène car ce n’est pas plus mal comme ça. Mais je vais en garder pour moi. Les plus intimes. Et donc, je suis chez moi, depuis ce midi. Content d’y être. Mais déjà en train de trépigner pour en repartir. Connaîtrai-je un jour la satisfaction ? La satiété ? La sérénité ?

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