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9 mai 2021

entre Calypso et Sainte Germaine

Entre Calypso et Sainte Germaine, il y a monsieur le maire et il y a toi. J’avais décidé de ne pas regarder sur ma gauche, pendant cette portion de trajet, très courte, trop courte que j’ai faite, aller et retour, pour aller là où l’herbe est plus verte mais aussi plus chère. J’avais promis que je ne regarderai pas sur ma gauche, à l’aller et pas sur ma droite, au retour. Parce que ça m’aurait pincé le cœur et probablement, que je me serais alors réveillé et que je serais sorti de ce joli rêve que je fais depuis un temps que seuls toi et moi connaissons. D’ailleurs, je me demande si tu sais lire dans mes pensées quand les tiennes et les miennes se croisent mais une chose est sûre, je pense que tu sais lire dans mes rêves. C’est peut-être pour ça que je ne me suis encore jamais totalement abandonné.

Entre Calypso et Sainte Germaine, il y a monsieur le maire et il y a toi. Toi. C’est étrange comme ces trois lettres peuvent contenir tant de choses. Peuvent m’émouvoir. Parce que tu as le parfum de mes mélancolies et tu as le goût de mes chamades. Et toi, je me demande si… J’ai peur que… Je voudrais que nous… Tiens, au lieu de me poser des questions sans réponse, tout seul, je vais t’en poser une  mais il n’y a aucune obligation d’écho : seras-tu ma dernière ivresse ? Personnellement, c’est un peu ce que je pense parce que tu me fais tourner la tête mais c’est si bon. Tu es mon manège à moi, comme dans la chanson. La terre n’est pas assez ronde pour m’étourdir autant que toi. Et si on me propose le choix entre une coupe de champagne et toi ? J’avoue que je vais avoir du mal à répondre.

Entre Calypso et Sainte Germaine, il y a monsieur le maire et il y a toi. Avant l’euro, on a parlé d’Ecu. Mais un seul écu ne me suffit pas. Non, moi, je suis gourmand, j’en veux plein des écus. Je veux le beurre et l’argent du beurre et je veux la bonne fortune et le bon cœur. Je veux, je veux, je veux. Quand j’étais petit, on me disait « on ne dit pas ‘je veux’ mais ‘je voudrais’ » tout comme dans les magasins, on me disait : « on touche avec les yeux pas avec les mains ! » Je peux te dire que je continue d’obéir à cet impératif : je te touche avec les yeux car avec les mains, ce n’est pas toujours possible. Je, demain ? Jeux de mains, jeux de vilains ? Peu m’importe d’être vilain. Je m’en fous, mon ambition, ce n’est pas d’être beau car après l’heure, ce n’est plus l’heure, c’est tellement trop tard.

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