la journée internationale des droits de la

Zut, cette année, j’ai raté la journée internationale de la femme… Non, la journée internationale des femmes… Non, je crois que je me trompe encore une fois, la journée internationale de la fête des femmes. Ce n’est pas ça non plus ? Mais alors qu’est-ce qu’on doit dire, alors ? Elles sont compliquées, les femmes, avec leurs revendications systématiques. Pardon, vous pouvez rayer « systématiques » car mes écrits ont dépassé ma pensée et ma pensée, elle n’était pas censée être écrite, j’aurais dû me contrôler. Je reprends, donc : elles sont compliquées, les femmes, avec leurs revendications annuelles. Non, elles sont compliquées, les femmes, avec leurs revendications. Oui parce qu’on les connaît, ces revendications et je pense que c’est dommage de toujours les répéter

Non pas que je ne sois pas d’accord, loin de moi une telle pensée inavouable honteuse. Au contraire, j’ai même fait partie d’une des premières manifestations parisiennes, en 1979 ou 1980, je ne sais plus trop bien. Oh, je ne suis pas resté longtemps dans le cortège pour soutenir les femmes (à l’époque, on rendait hommage aux Folles de Mai, si mes souvenirs sont bons) car on m’a grossièrement demandé de ne pas rester car ce n’y était pas ma place. Mais comme je ne suis pas rancunier, je soutiens toujours la cause des femmes. Ne serait-ce que de par ma nature profonde. Alors donc, cette année, j’ai raté le coche. Non, j’ai raté la coche. Parce que les émancipées médiatisées d’aujourd’hui, préfèrent tout féminiser au nom d’une égalité de droits et d’autres trucs.

Une égalité de droites et d’autres choses, encore pardon. Zut, encore excuse. Bref, cette année, j’ai oublié de faire ma prière pour la fête des femmes, le lendemain de la fête des grands-mères. Il y a vraiment de quoi tout confondre surtout quand on n’a pas que ça en tête. C’est vrai aussi que je n’ai aucune raison valable pour écrire un tel billet mais que voulez-vous, j’aime bien provoquer un peu. Pas trop non plus parce que comme je suis baraqué comme un flan, je ne veux pas prendre le risque de m’en prendre une. Même de nombreuses femmes pourraient me mettre KO, alors vous comprenez bien que… courageux à peine et téméraire, pas du tout. En tout cas, je vais faire amende honorable et rappeler qu’hier, c’était important : la journée internationale des droits du femme.