Canalblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
Publicité
C'est écrit
7 février 2021

regarde, il y a un moment que je n’ai pas critiqué Noël

Pour en revenir à ce que je disais dans mon billet du 3 février 2021 (donc, de cette année), je ne voudrais pas avoir l’air d’insister, comme certains syndicalistes mais franchement, vous ne trouvez pas que je critique vraiment beaucoup moins les autres depuis un bon moment, maintenant ? Je ne sais pas si ça m’a passé et je ne sais pas si ça va revenir un jour. Je ne sais pas si c’est comme une infection urinaire, ça vient de loin sans qu’on puisse vraiment expliquer d’où ou si c’est juste en surface, comme un point noir sur le visage. Quoiqu’il en soit, c’est là et j’espère que ce n’est pas juste parce que j’ai pris un coup de vieux mais je ne me sens pas le courage de critiquer. Non, vraiment. Personne. À peine une petite vanne pas méchante en passant mais ça n’a rien à voir avec la verve dont je me sais capable. Avec le fiel que je suis capable de faire gicler quand je suis dans une (petite) colère.

Tiens, par exemple, vous vous êtes bien rendu compte qu’il y a un moment que je n’ai pas critiqué Noël, non ? Parce que franchement, pendant tout le mois de décembre (et peut-être même un peu dès le mois de novembre), je n’ai pas beaucoup arrêté et là, soudain, on arrive en 2021 et hop, c’est comme si Noël n’existait pas. Ou n’existait plus. En même temps, ça m’arrange bien mais je n’ai pas le courage d’insister pour le dire. C’est comme pour les médias, je pourrais en faire des tonnes pour montrer combien ça m’agace de lire ce que je lis, d’entendre ce que j’entends et de voir ce que je vois. Surtout en ce qui concerne la crise sanitaire. Je pense que je me ramollis. Je crois que je m’assouplis mais je ne suis pas certain que ça me plaise tant que ça. Je fais avec, ni plus, ni moins. Ou plutôt, je fais sans, c’est tout. Parce que faire avec ou faire sans, dans mon cas, c’est un peu la même chose.

Tiens, prenez notre président, Emmanuel Macron, vous ne m’entendez plus le critiquer. Ni lui, ni sa prostate. Bon, je reconnais que je ne l’ai jamais vraiment fait, du moins officiellement parce que personne ne sait ce que je pense réellement, dans ma tête. Et puis, c’est vrai aussi que j’aurais pu le critiquer si je l’avais voulu. Car, tout le monde le sait, qui veut, peut. Et moi, pour critiquer, je ne suis jamais le dernier. Et j’en ai des choses à dire sur Emmanuel Macron parce que franchement, je ne l’ai jamais dit mais il m’énerve, en réalité. Il est trop brillant et trop jeune. Il fait trop gendre idéal et ça, je ne lui pardonnerai jamais. Et que ceux qui me reprochent de m’attaquer toujours à ceux qui s’habillent dans la couleur des cocus et qui ont des amis qui cassent tout sur leur passage, là, ils se rendront compte que je sais faire la part des choses et la part des gens. Et que je n’en pense pas moins.

Publicité
Publicité
Commentaires
C'est écrit
Publicité
Newsletter
Visiteurs
Depuis la création 199 356
Archives
C'est écrit
Publicité