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25 juillet 2016

des racines africaines

Je n’enfile jamais de chaussons, chez moi, je n’aime pas ça. La plupart du temps, je suis pieds nus même sur la terrasse (maintenant que j’en ai une) et le reste du temps, quand c’est vraiment nécessaire, j’ai des tongs. En plus, c’est bien car dans les deux cas, j’ai de l’aération naturelle pour les pieds, orteils compris. Les tongs, chez moi, je m’y suis mis depuis que j’habite à Bordeaux, je crois ça m’a pris à l’aube de la cinquantaine et hier matin, alors que je me suis levé tôt, comme d’habitude, même le week-end, j’ai étrenné une nouvelle paire (que je trouve un peu dure, au passage mais ça, tout le monde s’en fout et tout le monde a bien raison quoique ça n’est pas très fondamentalement chrétien de ne pas compatir au malheur des autres – oui, je sais, ça n’est pas un grand malheur au regard de tout ce qui se passe ailleurs mais chacun son échelle de valeur.)

Ces nouvelles tongs, je les ai trouvées dans une boîte à chaussures, avec une autre paire parce que j’en ai toujours au moins deux d’avance, au cas où. Il y en avait une toute blanche et une autre, plus plage, vacances et farniente, avec différentes nuances de bleus soutenus plus une bande blanche pour la droite et une autre un peu plus jaune pour la gauche. Ça n’est pas fait exprès, c’est sans doute un défaut mais ça me va bien. Ça me permettra, les jours où je ne serai pas bien réveillé ou pas trop en forme, de bien distinguer le pied gauche du pied droite vu que la bande un peu crème est à gauche et la blanche, à droite. Il suffit juste que je trouve un moyen mnémotechnique pour le garder en tête et retrouver quel pied va à quelle tong, le plus facilement possible. Et sans perdre de temps, j’ai globalement autre chose à faire de mes journées.

Vivre pieds nus, j’aime vraiment ça, depuis quelques années. Il faut reconnaître qu’en appartement, c’est sans risque majeur. Et ce plaisir, je dois le puiser dans des racines africaines que j’ai sans doute sans en avoir réellement conscience ni la confirmation. Parce que des racines africaines, j’en ai régulièrement à la maison : du gingembre, toujours. Des bouts de racines, fraîches, car j’en mets dans beaucoup de préparations culinaires. Parfois, j’ai de la patate douce mais c’est vraiment quelque chose que je n’achète pas spontanément. Le manioc et l’igname, c’est exceptionnel et pour ce qui est du maceron, si je le cite, c’est parce que je viens de trouver ce nom sur un site spécialisé dans les légumes racines. Donc, voilà mes racines africaines. Elles sont essentiellement autour du gingembre. De là à y voir un rapport avec mon habitude de marcher pieds nus, il est un pas que moi seul pouvais franchir. C’est chose faite.

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