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26 juillet 2016

la page blanche

Ça me va mieux dans cet appartement que dans le précédent, la page blanche devant laquelle je peux me permettre de sécher en ne sachant pas quoi écrire. Ça me va mieux ici que là-bas parce que là, tout est contemporain et donc, la page blanche ne dépareille pas, ne jure pas, ne fait pas malvenue. Ici, les murs sont blancs, les plafonds sont blancs et je sais que je ne risque pas de me réveiller dans une chambre capitonnée enfermé dans une camisole de force, non, c’est juste que l’appartement a juste un an et que les précédents propriétaires avaient peu de goût pour la fantaisie. Ça se voit dans tout l’aménagement intérieur du lieu et même dans celui, nettement plus extérieur, de la terrasse car ils ne s’en sont jamais servis.

On peut se demander quel intérêt d’acheter un appartement sur plan et ne pas utiliser la terrasse. À moins qu’elle ne soit que pour préserver une certaine intimité non pas pour faire des choses peu avouables mais pour ne pas, pour ne jamais être dérangé. Moi, tout à l’heure, j’y suis allé dormir une heure, dans un fauteuil relax et c’est sans doute la chose qui a le plus fait pencher la balance pour que je m’intéresse à cet appartement que je trouvais malgré tout un peu loin du centre. Je ne voulais plus y vivre, au cœur de la ville mais je ne voulais pas non plus m’en éloigner trop. Là, je l’ai fait de deux stations de tram. Tant pis. Ou tant mieux. C’est l’avenir qui tranchera. En tout cas, la terrasse, pour l’instant, même si je ne l’ai pas encore optimisée, j’en profite dès que je peux.

Concernant le reste de l’appartement, les anciens propriétaires sont des gens coincés, stricts et avec une volonté de respecter les choses à un degré qui frise la névrose. La loi, c’est la loi. Elle était juge, quand elle travaillait, elle. Alors, recevoir même un euro de plus dans le paiement du prorata des charges que nous devions leur rembourser, non, que nenni, hors de question. Du coup, on l’a gardé notre geste amical et financier. Et nous avons pris possession des lieux. En ne respectant pas la pureté ni l’austérité de leur décoration. Ici, même si tout n’est pas encore bien rangé, il y a des choses qui resteront un peu comme elles se trouvent. Un appartement, ça doit vivre. Ça doit être propre mais ça doit vivre. Bon, de quoi j’aurais pu parler, aujourd’hui ? À vrai dire, je n’en sais trop rien.

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