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2 novembre 2015

les chemins de traverse

Ce qui est bien, dans les blogs, c’est qu’on peut y venir toujours à pieds. Pas la peine de prendre sa voiture ni même sa mobylette et encore moins sa bicyclette. Même si parfois (et souvent, en ce qui me concerne), mon PC rame comme un étudiant d’Oxford voire de Cambridge, je ne sais pas quel est le plus chic, en fin de compte…

Non, par exemple, moi, ce soir, je suis venu à pieds, comme tous les jours. Pas de problème pour stationner, pas d’embouteillage (en plus, je suis tout seul à la maison – je dis toujours la maison, mais je vis en appartement, je trouve ça plus convivial) et surtout, pas de pollution qui réchauffe la planète et fait l’effet de serre. Ah oui, serre-moi fort, tant pis si ce n’est pas prudent. En tout cas, restons couverts !

Et puis voilà, je me promène dans les allées de mon blog, je coupe les branches qui dépassent (je ne coupe pas toujours tout ce qui dépasse, je ne suis pas comme Renée – des Sables – moi), je remets des trucs en place quand ils ne le sont plus (en place) et je regarde autour de moi, ce qui se passe et ce qui ne se passe pas parce que alors, j’imagine ce qui a pu se passer ou qui pourrait se passer. Je ne m’en lasse pas de ce qui se passe ou qui ne se passe pas.

Et puis de temps en temps, quand je n’ai pas le courage de siffler sur la colline ou de chanter comme si je devais mourir demain, je me contente d’écouter de la musique, tout seul et j’aime ça. Tiens, aujourd’hui, par exemple, je viens de passer un moment avec Boby Lapointe, un autre avec Mika et là, je suis avec Biyouna. Et du coup, il fait meilleur dans ma tête.

Mais c’est aussi parce que je me sens bien chez moi. Je suis un faux vagabond et un usurpateur de casanier, je n’aime rien tant que brouiller les pistes et faire croire que j’aime être le sirop de la rue quand on m’attend chez moi et rester chez moi quand on m’attend dehors. Jamais tout à fait là où on m’attend. Mais, y a-t-il au moins quelqu’un qui m’attend ? Quelqu’un ou quelque chose ? Je ne sais pas, pour l’instant, arrêtez, arrêtez, ne me touchez pas, ayez pitié de moi…

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