chitique

Non, je ne suis pas couchitique et même si je n’ai pas la langue dans ma poche, je n’ai rien à voir avec Koush. Je ne suis pas plus descendant de ce personnage biblique que tout le monde a oublié qu’un Koush toi là. Et pourtant, ce n’est pas l’envie qui m’en manque, en cet avant-dernier jour de rush avant Noël. Je pense d’ailleurs que le sprint final, je vais l’effectuer sur le canapé, allongé sur le flanc gauche et la tête sur une belle pile d’oreillers et de coussins, histoire de me donner l’illusion d’être confortable et aussi, de pouvoir m’endormir sans être tout à fait couché. Couchitique, non plus.

Non, je ne suis pas rachitique. On pouvait dire ça de moi avant que je n’arrive sur Bordeaux où j’étais plutôt malingre, jamais porté sur les activités physiques et c’est à l’occasion de mes un peu plus de quarante ans que je m’y suis un peu mis, puis beaucoup, puis plus du tout et remis et avec des hauts et avec des bas. En tout cas, je ne fais plus pitié. On dit qu’avec l’âge, on prend de la bedaine. Je pense que c’est surtout avec le ventre qu’on prend de la bedaine. En tout cas, depuis quinze ans, j’ai pris plus de dix kilos. Alors, rachitique, non. Juste un peu dans mon âge, quoi.

Et si je dois être quelque chose en chitique, je vous accorde volontiers que je suis bronchitique. Ça s’est avéré et confirmé ce matin au bout de deux heures d’intense activité d’attente dans la salle du même nom de mon toubib préféré, Hellali. Il a confirmé ce dont je me doutais déjà. Il n’empêche que ces toux quinteuses, je vous jure que ça use. Et pas que l’organisme. Ça joue aussi sur le moral. Alors, oui, je suis bronchitique depuis ce midi mais je voudrais bien pouvoir jurer que je ne le serai plus au début de 2015. Il suffit de patienter juste un peu. Que les autres fassent la fête, c’est tout.