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7 juillet 2013

fromages de Hollande

Finalement, sans avoir changé d’avis, je me suis retrouvé en Hollande, ce matin. Oui, vous avez bien lu, en Hollande, aux Pays-Bas, l’autre pays des fromages comme l’a si bien vanté ce cher Dave. Ben oui, quoi, le temps y était annoncé beaucoup plus clément pour ne pas dire chaud. Et comment résister à l’appel des moulins et de leurs ailes qui tournent, tournent, tournent dans le vent. Les moulins, ici, c’est un peu comme les arbres dans une forêt, c’est indispensable au paysage et en plus, c’est utile. Sauf que les moulins, ça brasse de l’air, du moins en extérieur. En tout cas, c’est vraiment comme sur les cartes postales. Concernant les champs de tulipes, je me doute bien que ce n’est que de l’élevage intensif, ce n’est plus vraiment la saison pour cette fleur qui est la fleur que je préfère au monde. Avec deux ou trois autres mais vraiment, la tulipe, depuis que je suis petit, c’est une fleur qui me plaît et c’est aussi un peu pour ça que j’ai accepté de finir mon week-end en Hollande.

Évidemment, je suis passé par Amsterdam et j’ai pu admirer la ville aux cent soixante-cinq canaux et aux mille ponts. La Venise du Nord. Je peux vous dire que je ne regrette pas d’être venu car franchement, l’atmosphère y est des plus agréables. J’ai fait comme tout le monde, j’ai loué un vélo et j’ai arpenté les rues, les ruelles, les vieux quartiers et j’ai aimé m’y sentir bien. Cette impression de vivre dans un endroit où tout le monde semble heureux, le sourire facilement aux lèvres et le moindre coin de terrasse accueillant ne serait-ce même qu’une seule table et deux chaises. On peut y boire un verre de jonge genever à l’heure de l’apéritif, en grignotant des petits morceaux de goudas divers ou des petits sandwiches à l’anguille, au hareng ou aux crevettes grises. J’avoue que je me régale à chaque fois. Avant, pendant et après. Et le soir, pour se caler avant la nuit, une bonne erterwtensoep, une soupe aux pois cassés ou une bonne potée, le staampot, pas très léger mais tellement parfumé. J’en ai encore le goût et l’eau à la bouche rien que d’y penser.

Ici, on a l’impression d’être à des années-lumière des contradictions de notre manière de vivre, en France ou dans des pays similaires. Qui se cherchent alors qu’ils pensent s’être et avoir tout trouvé. Avoir montré le chemin ne signifie pas qu’on est encore le leader. Ici, tout n’est que simplicité et humilité et ça fait du bien de se plonger dans le bain de l’opposé du stress. Je me sens bien. Même le soleil me semble plus doux que par chez nous. Je n’ai pas le temps d’aller voir la mer de près, la mer et ses côtes basses, au ras de l’eau, au ras d’eau. Là encore, je sais que je reviendrai un jour. Je pense à Van Gogh, je prendrai rendez-vous avec lui. Vincent me manque, soudain. Comme une urgence à le rencontrer. Aller dans le port d’Amsterdam et penser à Jacques et aux marins qui chantent et qui pissent comme je pleure. Décidément, ce week-end aura été un week-end passionnant. Un week-end de passion. Une révélation. Quel dommage que ça se finisse déjà. Mais ici, même si tout a une fin, tout peut recommencer, on le sait au fond de soi.

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Commentaires
L
Edam, Volendam, Rotterdam, Amsterdam<br /> <br /> bien sûr ma bonne dame !<br /> <br /> et pourquoi pas "Rembram"
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