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25 septembre 2023

un autre enfin, un enfin de plus

Un autre enfin, un enfin de plus. Et celui-ci, je l’attendais depuis vraiment longtemps. Quoique, tout est relatif, en réalité. Je l’attendais depuis le 4 août, je crois. Ça fait donc un gros mois et demi que j’avais hâte que ce samedi 23 septembre soit passé (c’était avant-hier) et franchement ? Je suis content. Je suis soulagé. Je suis enfin débarrassé d’une espèce de poids. J’avoue que je l’ai jouée un peu passive, cette attente. J’aurais pu faire franc jeu et dire carrément les choses mais j’ai préféré faire le mort et attendre que le temps passe et que plus rien ne soit possible, en ce qui me concerne. Et c’est ce qui est arrivé hier matin. Quand je me suis levé, j’étais un peu fatigué de ma veille mais ça allait plutôt bien. Parce que c’était un jour nouveau sans cette espèce d’échéance pénible qui m’attendait.

Ça allait plutôt bien car tout compte fait, peu m’importaient les raisons de ma fatigue, mon mal de gorge naissant et que sais-je, encore ? Non, ce qui comptait, c’était que j’étais enfin libre. Peu m’importaient la visite du roi Charles III et du pape François. Non, ce qui comptait, c’est que j’allais pouvoir respirer. Peu m’importaient qu’on en soit rendu, en France, à voir manifester des gens contre la police. Ce qui comptait pour moi, c’était que j’avais pu échapper à ce que je redoutais. Je crois que j’aurais encore préféré aller pousser un wagonnet au fond d’une mine. J’aurais préféré passer une soirée avec des gens de la CGT. Non, quand même pas. Mais j’aurais préféré passer une soirée avec Christophe Maé et Zaz. Ouais, là, j’aurais pu me forcer pour le bien fondé de ma propre cause. Et ouais.

Enfin, cette soirée est passée et je n’aurais pas eu à dire que je ne venais pas. Si ça se trouve, personne n’aura vu que je n’étais pas venu, justement et je me sens allégé, presque débarrassé d’un poids immense sur les épaules et partout dans mon corps et mon esprit. Je n’aurais pas eu à supporter cette soirée, cette auberge espagnole avec alcool à volonté, ces gens que je ne connaissais pas ou peu, ces beaufs, comme je les vois. Ils ont décidé de partir en Guadeloupe ? Grand bien leur fasse. Les quelques 6 500 kilomètres qui vont désormais nous séparer, géographiquement, ce serait bien qu’ils me fassent oublier dans leur esprit. Je n’ai pas voulu assister à leur soirée de départ. Pour moi, ils sont déjà partis depuis longtemps. Et je n’ai pas dit que je ne viendrai pas. Pour éviter d’avoir à me justifier.

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