une journée compliquée

Je me souviens de ce film qui s’intitulait « Une journée particulière » mais en ce qui me concerne, hier, ce fut surtout une journée compliquée. Quand les choses ne vont pas dans le sens qu’on attendait, c’est toujours désagréable. En même temps, c’est heureux qu’on ne puisse pas vivre tout le temps comme on aimerait. Ça met un peu de piment dans la vie, un peu de sel dans les épinards et un peu de beurre dans… C’était quoi, déjà, le film ? Une journée particulière ? Mais non, je pensais plutôt au Dernier tango à Paris. Oui, pour le beurre qui ne va pas que dans les épinards. Bon, je disais qu’hier, ça a été un peu compliqué. Surtout à partir du déjeuner car avec le patron et le président, on a décidé de partir avant déjeuner, pour aller chez ma mère et de casser la croûte en route. Et on a failli bien manger.

Par exemple, le faux-filet du patron qui était trop cuit alors qu’il l’avait demandé saignant et même une fois, changé, c’était dur comme tout et avec un goût comme mon propre morceau, demandé bleu mais reçu saignant et surtout, surtout, avec un goût de brûlé comme si le grill sur lequel les morceaux de viande avaient cuit n’étaient pas nettoyé. Je ne suis pas spécialement difficile mais vraiment, ce n’était pas bon du tout. Je ne donnerai pas le nom du restaurant en question mais ça me démange de leur faire une mauvais pub. Le mieux est de l’ignorer, tout compte fait. Et ensuite, quand on a voulu aller à l’hôtel pour le patron, on ne l’a pas trouvé. Et il était loin, loin, loin de Saint-Maixent où tout était complet, à notre grande surprise car franchement, on n’est que fin avril, pas en pleine saison, non ?

Et quand on a fini par trouver, ça ne plaisait pas du tout au patron d’être si éloigné, si loin de tout. Et l’accueil de la dame de l’hôtel était limite agressif mais je dois reconnaître, qu’au bout d’une heure de recherche, on en avait un peu assez. Mais comme l’endroit était beau, le patron est quand même resté (de toute façon, tout était toujours complet « en ville ») et donc… Mais il n’empêche que ce soir, je l’ai emmené, je l’ai raccompagné, après le dîner, chez maman, vers 22h et franchement, même si on a trouvé facilement, je peux vous dire qu’en pleine nuit, les routes de campagne sont beaucoup plus étroites et plus interminables. En réalité, pour aller séjourner dans cet hôtel perdu, il faut presque partir la veille et dormir en route. Après, moi, je suis rentré chez ma mère. Je n’ai pas cherché à faire le mur, j’étais crevé.