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12 avril 2023

une douzaine d'escargots

Peut-être ne va-t-on pas encore me croire mais hier matin, vers 7h15, alors que je partais de chez moi pour aller chez le patron, j’ai pris mon chemin habituel pour rejoindre le tram, station Cité du Vin : je vais à droite en sortant de l’immeuble, je prends un petit bout de la rue de la Faïencerie et très vite, je prends la sente des Pêcheurs (comme le monde est petit !) à gauche et là, je longe l’ensemble d’immeubles appelé Confluence et là, même si ça m’est déjà arrivé à plusieurs reprises, comme il avait plu pendant la nuit, j’ai vu un escargot qui traversait la partie réservée aux piétons mais également prise par les vélos,  les poussettes, les caddies pour faire les courses, les planches à roulettes, les trottinettes, les scooters et les fauteuils roulants. Et je l’ai remis dans la partie avec des végétaux, le petit animal.

Puis, un deuxième, tout petit, probablement un bébé escargot qui avait fait le mur. Je l’ai également remis dans la haie qui longe la sente. Et un troisième, plus gros. Je l’ai protégé aussi, celui-là. Et un quatrième et un cinquième et encore et même dans la rue Lucien Faure et je vous jure, j’en ai dénombré douze. Une douzaine d’escargots de Bordeaux (rien à voir avec les escargots de Bourgogne – comme les vins des mêmes noms) rien qu’en moins de cinq minutes. Je n’ai pas pris le temps ni fait l’effort de les sauver tous car me baisser avec ma canne et mon pied-botte (rien à voir avec un pied-bot, c’est juste mon pied et ma botte orthopédique), ce n’est pas chose aisée. Et j’ai continué mon chemin et je suis allé faire ce que j’avais à faire chez et avec le patron et l’heure de rentrer chez moi est arrivée.

Je suis revenu par le même chemin, exactement. Le même passage pour piétons, rue Lucien Faure. Et la même sente des Pêcheurs (le monde ne s’est toujours pas agrandi) et, j’avais un peu de baume au cœur car je savais que je n’allais pas tarder à manger (j’avais faim) et là, je n’ai plus vu un seul escargot. Sur le coup, je me suis dit qu’ils étaient tous rentrés chez eux, à l’abri, pour manger, eux aussi mais non, en réalité, j’en ai vu au moins six qui étaient littéralement écrasés. Les gens qui sont passés après moi ne les ont pas vus et les ont carrément aplatis. Ça m’a fait beaucoup de peine et ça m’a rappelé ces quatorze pétales de coquelicots disséminés sur le trottoir, sur le chemin de la gare à chez moi, quand j’habitais à Pierrelaye (Val d’Oise), un soir d’été, en 1996 ou 1997. Sauf que pour la douzaine d’escargots, c’est plus dramatique.

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Commentaires
J
SOS animaux maltraités !<br /> <br /> Je les «  sauve » aussi quand ils sont impudents mais bon…
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M
Quel gâchis 😢 <br /> <br /> Alors qu’avec une bonne persillade leurs décès auraient eu un sens…..
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