une lectrice dépasse l’auteur

J’ai pris une claque, avant-hier, après la publication de mon billet sur le pounti auvergnat. J’ai pris une claque et ça m’a occasionné une baisse de moral car tout d’un coup, j’ai réalisé, j’ai compris que je n’étais plus forcément le maître dans mon domaine qu’est ce blog. Je n’ai pas la prétention (je ne l’ai plus depuis quarante ans) d’être le plus grand écrivain du monde mais j’ai la modestie de penser savoir un peu écrire et d’avoir un certain sens de la formule, un certain sens de l’humour. Et je me suis cru intouchable. Invincible. Un peu unique en mon genre. Et là, tout d’un coup, comme je l’ai dit au début de ce paragraphe, j’ai pris une claque. Bien sûr, elle n’était pas volontaire et je pense que c’est moi qui me suis senti particulièrement dépassé, dans ce coup-là. Dans ce coup de vieux-là. Pas de pot.

En gros, il s’agit d’un commentaire posté par une de mes plus fidèles lectrices mais comme je ne sais pas si je peux me permettre de communiquer son nom ici, je vais juste vous donner un indice, ça commence par Ja et ça finir par Ny. Et ça ne compte que deux syllabes mais ne m’en demandez pas plus, je suis une tombe quand il s’agit de respecter l’anonymat des gens réels dont je parle dans ce blog. Cette lectrice a donc publié un commentaire qui m’a fait réaliser que je n’étais pas allé au bout de mon billet, avant-hier. Mon billet que j’avais cru drôle, voire très drôle a été balayé d’un revers de manche par le commentaire en question. Pour celles et ceux qui ne lisent pas les commentaires que je reçois, sachez qu’il était question d’un pounti avec des noix, le pas encore célèbre pounti Stéphanoix.

Et pourquoi moi, je n’y ai pas pensé plus tôt. Pourquoi celle dont je tairai le nom y a-t-elle pensé avant moi ? Donc, j’ai perdu de ma vivacité. Donc, je suis en train de me ramollir. Donc j’ai pris un sacré coup de petit vieux. C’est le début de la fin. Je me demande si je ne vais pas voir avec Chouchou pour que ce soit lui qui écrive les billets de ce blog, désormais. Après tout, si je ne suis plus à la hauteur… Et à propos de Chouchou, je voudrais réagir au commentaire d’une autre lectrice fidèle, dont le nom commence par My et se termine par My et qui n’a, lui aussi, que deux syllabes : non, je ne peux pas prêter Chouchou. À personne. C’est mon double. Je le garde pour moi. Si encore elle avait été un mec, cette lectrice, on aurait pu tenter de trouver un terrain d’entente mais non, c’est totalement impossible.

Comments

[jany]

😉 😀