là, il y a eu de la boulette, deux fois, même

Deux fois en deux jours, on pourra dire et retenir qu’il y aura eu de la boulette, dans mon blog. De la belle grosse bonne boulette de derrière les fagots. Et si ce n’était que ça, les deux boulettes, ça irait encore mais en y réfléchissant de plus près ou en y regardant fort, je me suis dit que peut-être, attention, je dis bien peut-être, suis-je sur une mauvaise pente : une pente descendante et mes facultés intellectuelles sont nettement en baisse et si ça se trouve, ça va continuer et dans peu de temps, je serai devenu incapable d’écrire quoique ce soit sans me tromper, sans dire des conneries et sans queue, ni tête. Alors, une fois encore, je préfère faire l’autruche et me dire que ce n’était que de l’inattention mêlée au fait que je croyais bien faire, un sentiment qui m’a déjà habité plus d’une fois.

Les deux boulettes ont évidemment été repérées par ma correctrice en chef, j’ai nommée l’énigmatique Mymy, également surnommée Œil-de-Lynxette (il paraît qu’il n’y a pas de nom pour la femme du lynx… Vous préférez Œil-de-Lynx-femelle ? Tu en penses quoi, Mymy ?) Toi qui n’en rates jamais une. Et vas-y que je te repère un ‘e’ en trop, un ‘s’ manquant ou un mauvais accord de participe passé. Rien n’échappe à son acuité visuelle et intellectuelle. Elle est également appelée « La redoutable » car là où ses yeux se posent, chaque faute de frappe ou d’orthographe trépasse. Je sais, ça ne rime pas mais je n’avais pas envie de chercher un verbe qui se termine en ‘ose », il y a des jours où je suis un peu plus mou, un peu plus lent et un peu plus feignant que d’autres. Parfois, seulement.

Quoiqu’il en soit, je voudrais présenter mes excuses à ma correctrice en chef et à tous mes nombreux lecteurs qui se sont sentis baisés lésés après la publication de mon billet « Tout s’est bien passé », le 9 octobre dernier. Il paraît qu’en donnant mon sentiment sur le film et sur son titre, j’ai dévoilé un aspect important du film qui fait que maintenant, certain(e)s n’auront peut-être plus envie d’y aller. Ce film de François Ozon est tiré d’un livre d’Emmanuelle Bernheim et ce que j’ai dit, on le savait déjà si on a lu le livre. Mais quand même, je n’ai pas été très bon, sur ce point-là. Et dans mon billet du 10 octobre, « Auto-paiement », je me suis trompé en parlant de l’homme qui ne peut faire l’amour qu’en payant. Il a bien un smartphone mais une toute petite connexion Internet. Ce n’est pas la taille…

Comments

[jany]

😀 souvent l’écriture intuitive joue des tours.

Sinon, je me dis que c’est de l’inattention, même en relisant on ne voit pas toujours

Et puis même si Monsieur Stéphane a de l’humour je ne me sens pas assez …..assez - Oh il faudrait voir à mieux relire ces textes quand même, ça fait désordre 😀

[Mymy]

Je crois bien que je vais continuer à scruter tes écrits, cela te contraint à faire attention, c’est un bon exercice pour que ton cerveau ne vieillisse pas trop mal 🤣🤣🤣🤣😘