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16 mars 2022

annus horribilis

Encore une fois, je voudrais préciser une chose importante : je vais parler d’annus horribilis et je vous confirme que ça n’a rien à voir avec quelque toucher rectal que ce soit. Non, c’est juste une expression latine pour dire « année horrible » ou « année à chier » et alors que je pensais qu’on avait connu une année de merde avec 2020, ce qui a été démenti par 2021, même si on n’est que le 16 mars, je peux ores et déjà dire que le record est battu par 2022. Parce que franchement, quand j’ai envoyé mes vœux et que j’ai reçu ceux qui m’en ont envoyé, début janvier, j’étais loin d’imaginer que ça allait être ça, 2022. Même si ça m’a vaguement effleuré l’esprit mais j’ai préféré faire l’autruche, encore une fois. Mal m’en a pris car depuis, vraiment, cette année, j’aurais préféré ne pas la vivre.

Déjà, ça a commencé par le vol de mon précédent téléphone. Une espèce d’agression sans violence physique mais qui en avait l’air et qui m’a traumatisé pendant plusieurs jours. Heureusement, j’ai pu faire ce qu’il fallait pour ne pas perdre mon numéro et dès le lendemain, je me suis acheté un nouvel appareil et depuis, tout va bien, c’est une affaire que j’ai quasiment oubliée. Il faut dire que ce qui a suivi, le décès de mon père, m’a tellement secoué que tout d’un coup, même l’histoire de mon portable, ça m’a semblé être un détail anecdotique. Là, j’ai vécu quelque chose que je n’attendais pas aussi rapidement même si, encore une fois, on s’en doutait bien un peu et quelque part, même si on l’espérait un peu pour lui car franchement, finir sa vie comme un légume, ça n’est pas enviable.

Récemment, j’étais dans un tram qui a été percuté par un petit camion de livraison, j’étais aux premières loges et j’ai été passablement choqué par l’accident et j’avoue que j’ai pas mal pleuré quand j’ai eu le contrecoup, un quart d’heure après car alors, j’ai ressenti une terrible peur rétroactive. Il m’a fallu plus d’une journée pour me sentir moins mal. Par-dessus tout ça, il y a la guerre en Ukraine et franchement, à part quelques cons absolus, je ne vois pas qui pourrait ne pas être angoissé par cette situation. Sans oublier la reprise de l’épidémie malgré la fin des gestes barrières (pour les autres, en tout cas) mais pour couronner le tout, la cerise pourrie sur le gâteau raté, ce sont les deux taches indélébiles de je ne sais pas quoi sur mon jeans préféré. Annus horribilis.

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