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5 septembre 2021

un autre réveil

Hmmmm… Je ne sais pas quelle heure il est mais il ne doit pas être bien tard, il ne fait pas encore vraiment jour. À vue de nez, il doit être dans les 6 heures… Mais pourquoi je suis du côté droit ? Ah non, ce n’est pas encore un reproche politique, je ne suis pas de droite, moi. Je ne suis plus de gauche non plus. Non, mais là, pourquoi je me retrouve à droite, dans le lit. Ah mais, je suis tout seul ? Mais pourquoi je suis tout seul ? Je ne suis pas à Bordeaux ? Ah ben non, suis-je bête ! Je suis à Biscarrosse. Ou alors, je suis Bordeaux et je rêve que je suis à Biscarrosse et donc, je rêve que je me réveille tout seul dans le lit. Il n’y a même pas les chiens pour venir me dire bonjour. En même temps, je n’aime pas trop qu’ils viennent sauter sur le lit pour me réveiller. Ça me fait sursauter. Et le matin, ils ont une haleine de poney. Le reste de la journée aussi, d’ailleurs…

Bon, puisque je suis en train de rêver que je dors à Biscarrosse, je vais rêver que je m’étire et l’avantage des rêves sur la réalité, c’est que je n’ai pas besoin de bâiller. Oui, parce que moi, j’ai tendance à beaucoup bâiller. Et pas que le matin, quand je sors du sommeil de mes nuits. Non, je suis un grand bâilleur. Certains pourraient croire que je m’ennuie mais comme je ne m’ennuie jamais, quand je bâille, c’est soit parce que je suis fatigué, soit parce que je décompresse, soit parce que j’ai faim. Ou parce que j’ai envie de faire l’amour. Oui, quand j’ai envie de faire l’amour, je peux bâiller. Ou éternuer. Je n’aime pas trop le dire parce que sinon, ensuite, si je bâille ou si j’éternue devant des gens qui savent ça, ils peuvent croire que j’ai envie de coucher avec eux. Alors, coucher pour dormir, oui, pourquoi pas mais coucher pour coucher, non, pas forcément.

Bon, en réalité, je ne rêve pas que je suis en train de me réveiller car je suis vraiment en train de me réveiller et je suis vraiment à Biscarrosse, je reconnais bien la porte-fenêtre à ma gauche, comme je ne ferme pas le volet jusqu’en bas… Et parce que je vais me lever pour aller faire pipi et que le parquet va grince et que ça va donner le top départ aux chiens pour qu’ils montent au premier, tout contents de voir enfin un humain qui ne dort plus. Et ils vont gémir, vouloir me lécher et remuer la queue. Pas moi. Je suis content de les revoir mais je ne le manifeste pas de la même façon qu’eux. Bref, je suis donc bel et bien à Biscarrosse. La question qui se pose est la suivante : combien d’autres matins, combien d’autres réveils ai-je envie de vivre ici avant de revenir sur Bordeaux. Je suis bien, ici aussi. Ça m’évite de penser à des choses tristes. Je vais réfléchir.

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