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9 juin 2021

tête à claques

Je fais partie de ceux qui pensent que la violence (physique, en tout cas) ne résout rien et qu’il y a bien de meilleures façons de faire connaître son point de vue (quand on en a vraiment un car je doute que les mecs qui tuent leur (ex)compagne n’en ont pas de point de vue… Oui, c’est ça, ils n’ont point de vue…) et donc, je suis un peu choqué de voir que notre président Macron a reçu une gifle, hier, lors d’un déplacement dans la Drôme. Je crois vraiment que même quand on est farouchement opposé à sa façon de diriger le pays et/ou à sa personne, rien ne justifie qu’on puisse lui donner une claque. Sauf, pour les quelques neurones affaiblis de l’auteur de ce geste, histoire de devenir ce qu’il pense être un héros sur les réseaux sociaux car la vidéo de ce qu’il a fait est devenue virale, bien sûr.

Oui, je suis scandalisé de ce qui se passe, de toute cette violence toujours prête à être utilisée partout, pour n’importe quoi et par n’importe qui. Bref, ça me contrarie et ça m’attriste car je crains que l’agressivité ne devienne le réflexe d’un monde qui perd la tête (sans tête, pas de gifle possible mais n’oublions pas qu’on peut taper plus bas voire se servir d’une arme !...) Et qu’on ne vienne pas me dire que je me réveille parce que notre président a reçu une baffe car même si je n’ai rien dit à ce sujet, je suis également outré de tout ce que les policiers subissent, je suis toujours en colère quand des terroristes s’attaquent à des quidams dans la rue ou dans des lieux publics mais là, cette calotte, c’est un peu une cerise pourrie sur un gâteau trop cuit. J’en ai assez mais que puis-je faire contre ?

Devenir dictateur et empêcher tout ça. Ma première mesure, ce serait d’attacher le mec qui a giflé Macron et le mettre face à une machine à distribuer des claques automatique et en mettre le programmateur sur 100 et l’observer recevoir ces baffes, une à une jusqu’à ce qu’il demande grâce. Non, je plaisante. Bah, peut-être pas tant que ça. Je plaisante parce que je ne suis pas encore dictateur… Et qu’on ne vienne pas me dire non plus que je suis partisan, que je n’aurais pas été aussi choqué si ça avait été Jean-Luc Mélenchon, Marine Le Pen, Nicolas Dupont-Aignan ou qui sais-je encore ?... Non, c’est vrai, je ne suis pas très impartial car là, peut-être que ça m’aurait fait sourire mais non, ça, je n’ai pas le droit de le dire. Pas encore. Mais un jour, oui, un grand jour, ça viendra.

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Commentaires
M
il y a plusieurs décennies et pourtant je n'ai jamais oublié une claque similaire, injuste...pour moi aussi
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J
Je suis en totale harmonie avec ce post!
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