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21 octobre 2020

fausses excuses

Peut-être que je me suis trouvé toutes les bonnes fausses excuses du monde pour ne pas aller au rassemblement en hommage à Samuel Paty, dimanche mais non, je vous jure que j’ai passé ma journée à être tiraillé entre mon envie d’y aller et ma peur de me retrouver au milieu de plein de gens, tout d’un coup. Je n’ai pas eu le courage suffisant nécessaire à passer outre cette crainte. Je me rattraperai une autre fois, en espérant que ce ne sera pas suite à un nouveau massacre gratuit.

Moi, je n’y suis pas allé parce que je suis prof de sports rectangulaire et je ne vois pas pourquoi j’irais soutenir un prof d’histoire-géo parce qu’il a été décapité. Moi, personne ne me soutient jamais, surtout pas mon faux cousin qui ne dit jamais de choses gentilles sur moi et je fais avec. Quand on m’aura soutenu, je soutiendrai, ce n’est pas un caprice, c’est juste un besoin de justice, d’égalité, de non-droit à la différence. Car se moquer du physique, ce n’est pas joli, joli non plus, hein ? Jean-Mi.

Moi, je n’y suis pas allé parce que ce n’était pas organisé par les gilets jaunes et les casseurs réunis. Ma cause, à moi, notre cause, à nous, elle est juste et je ne vois pas pourquoi elle se retrouve tout d’un coup reléguée aux oubliettes de l’information. Macron est toujours là et tant qu’il restera là, je serai contre et mon pote John aussi. Nous, ce qu’on veut, c’est qu’on nous donne de l’argent, tant qu’on n’en aura pas, on ne défendra personne d’autre. Question de principe. Allez, salut ! Gilles.

Moi, j’y suis allé mais incognito. Je ne voulais pas être reconnu dans la foule des partisans de la liberté de caricature. Parce que je suis contre. Je suis contre qu’on s’attaque au Prophète. Tant qu’on ne caricature que le dieu des catholiques ou des juifs ou des orthodoxes, les caricatures, je suis pour. Sinon, non. Mais j’y suis allé parce que j’ai pris plein de photos. Et ceux qu’on pourra reconnaître, un jour, ils entendront parler de nous, parce qu’on saura dire ce qu’on pense, nous. Abou Ben Labenne.

Le mec, là, le prof, il a été décapité ? Non ! C’est une blague. Non, ce n’est pas bien car ce n’est pas la tête qu’il faut leur couper, aux mecs, c’est leur bite et leurs couilles. Ça, ça aurait eu de la gueule et en plus, ça n’a jamais tué personne. Oh ben non, je ne suis pas allée le soutenir, ni défendre la liberté d’expression. Pourquoi faire ? C’est la liberté d’expression masculine, que tout le monde défend et moi, vous le savez, ça, je n’en ai rien à foutre. Girl power sinon rien. Et le reste, je m’en fous. Alice.  

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