le discours de politique générale

Normalement, j’aurais dû publier ce billet hier matin car je l’ai écrit avant-hier soir mais comme celui d’hier matin, je l’avais écrit avant-avant-hier soir, je me suis trouvé confronté à un dilemme : sauter le billet d’hier et passer à celui d’aujourd’hui ou tout décaler en faisant passer ça pour une espèce de jet lag (je ne vous avais pas dit que j’étais parti au Japon, pendant 24 heures ?) et donc, excusez-moi si je ne réagis que ce matin au discours de politique générale de notre premier ministre, Gabriel Attal. En même temps (salut Manu !), comme tout le monde s’est jeté dessus dès mardi, en parler le jeudi, ça m’aura permis de prendre un peu de recul, ce dont la plupart des journalistes manquent. Ils en sont même à faire la fiction en imaginant tout à l’avance. Sans rien pouvoir vérifier, évidemment.

Bref, ce que je retiens de ce discours fleuve, c’est que pour une fois, je l’ai regardé de bout en bout. Regardé et écouté. En revanche, je ne me suis pas levé en même temps que les députés quand ça a été le cas. J’avais trop la flemme. Et donc, j’ai bien relu et re-relu son discours de politique générale, à Gabriel Attal mais je n’ai rien trouvé sur l’abolition de Noël. C’est un scandale. Je suis comme les agriculteurs, moi, j’attendais des mesures concrètes et qui me concernent directement, pas des choses générales. Ah bon, ce n’était pas le but ? Merde, je suis aussi con que les autres, alors ?  OK, je note. Et bon, ce que j’ai surtout retenu, mardi, c’est cette phrase que j’aurais aimé prononcer ou écrire : « Tu casses, tu répares, tu salis, tu nettoies, tu défies l'autorité, on t'apprend à la respecter. »

Là, j’ai applaudi des deux mains et même des deux pieds. En revanche, compte tenu du bordel pendant le discours d’Attal, je me demande comment tu expliques le respect aux enfants et aux adolescents quand les députés de la France Insoumise parlent, font du brouhaha, crient, contestent fort et font du tapage pendant un discours de politique générale ? Il y a quelque chose qui cloche, là, non ? Et bien sûr, j’ai détesté la réaction de Mathilde. À ce propos, comment ça s’appelle un enfant de Mathilde ? Un panal ? Je n’ose imaginer comment elle l’élève, tiens, si elle l’ éduque comme elle se tient elle-même à l’assemblée, le résultat ne doit pas être joli-joli. Bon, OK, j’arrête de m’en prendre à Mathilde. En tout cas, pour aujourd’hui, promis, juré, craché. Ooups, j’ai craché sur elle ! Désolé.