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17 février 2022

j’aurais pu te la souhaiter

J’aurais pu te faire signe pour la Saint-Valentin, je sais mais je ne l’ai pas fait. Déjà, même si j’y ai vaguement pensé, je me suis dit que ça ne ferait pas partie des choses qui auraient pu te toucher. Si, de t’écrire pour te dire que je pensais à toi, ça t’aurait probablement fait plaisir mais que ce soit le jour de la Saint-Valentin, avec toi, c’est comme pour le Nouvel An ou ton anniversaire, tu m’as dit ne pas y être sensible pour ne pas dire plus ou moins réfractaire. Ou hermétique. Alors, je peux bien te le dire, trois jours après, sache que je te l’ai souhaitée, cette Saint-Valentin, je t’ai envoyé des fleurs, des cœurs et des bisous par la pensée. Considère-toi comme virtuellement récipiendaire de ces démonstrations d’amour. L’unique récipiendaire. Après, tu en fais ce que bon te sembles, ça me va. Ça m’ira.

Tu es la première personne du singulier quand je pense à toi. Et je suis la deuxième personne du singulier quand j’écris que je pense à toi et à nous deux, nous sommes les deux premières personnes du pluriel quand… Quand je me souviens des moments passés avec toi. Et à ceux, éventuels, que nous pourrons, que nous pourrions de nouveau passer ensemble, un jour prochain. Dans une semaine. Dans un mois. Dans un an. Dans une éternité. Je sais que nous nous reverrons et que toi et moi, nous serons réunis, enfin réunis mais j’avais besoin d’un peu de temps et toi-même, tu me l’as écrit, prends ton temps. Avec le risque qu’avec trop de temps pris, l’habitude de ne plus te voir prenne le pas sur le reste. Mais il ne faut pas brusquer les choses. Et déjà, il y a la pensée. Les pensées.

Et puis reviendra l’envie, peut-être impérieuse de te revoir. Et alors, oserai-je seulement te le dire ou te le faire comprendre ? Et qui sait si j’aurai encore une place à tes côtés ? Avant la prochaine Saint-Valentin, celle de 2023 ? Franchement ? J’espère que oui et comme l’espoir fait vivre, je sens que je vais être tellement vivant en attendant ce jour-là. Alors, pour en revenir à cette année et à mes élans virtuels vers toi, j’ai cru bon de te les faire savoir à mots à peine voilés histoire que tu saches et que tu n’oublies jamais que je pense à toi. Tout comme je pense à mon père, parti il y a pile un mois. Comme le temps passe et pourtant, ça me semble déjà une première éternité. La vie est vraiment étrange mais elle reste belle car j’ai toujours la possibilité de penser à toi. De savoir que tu es encore  et toujours là.  

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