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24 août 2021

se promener avec Chouchou et Jean-Michel

Les vacances touchent (presque à leur fin) et c’est avec plaisir que j’ai vu débarquer Chouchou et Jean-Michel à Biscarrosse. L’un est plus bronzé que moi et l’autre est plus rectangulaire que tout le monde. L’un est serviable mais il est engagé pour ça et l’autre est gentil mais bon, des gens gentils, il en pleut. Des gens méchants aussi.  Sauf que les gens gentils, on ne peut pas leur reprocher d’être sympathiques. Bref, ils ont déboulé le même jour. Comme s’ils avaient passé leur été ensemble alors que je sais qu’il n’en était rien. L’autre a passé beaucoup de temps à Royan et l’un, probablement dans un pays de l’Est. J’ai ma petite idée : je ne sais pas pourquoi mais comme une intuition avec l’Albanie. Après, je le saurai forcément à un moment ou à un autre, il m’en parlera et donc, je saurai.

Et donc, pour passer un peu de temps ensemble, je leur ai proposé d’aller nous promener tous les trois : aller dans la forêt, au bout de la rue et descendre jusqu’au lac par La Montagne et longer  le lac en question avant de remonter tranquillement par la route du golf. Ils étaient comme fous. Ils sautaient partout. Ils tournaient sur eux-mêmes en poussant des petits cris ou plutôt des espèces de gémissements. Alors, je leur ai demandé de se calmer un peu, je les ai rassurés en leur disant qu’on allait partir et que je voulais qu’ils se tiennent bien. Ce n’est pas parce qu’on va dans la forêt ou au bord d’un lac qu’on peut faire n’importe quoi. Un peu de tenue, s’il vous plaît. Et aussi et surtout, je ne voulais pas qu’ils échappent à mon regard. Je voulais parler avec eux pas qu’ils partent en solo.

Ma foi, ça s’est bien passé. On a mis un peu plus d’une heure. Il faisait un peu chaud et en plus, pour remonter du lac vers la maison du patron, dans le domaine du Golf, je dois reconnaître que ça monte beaucoup, à plusieurs endroits. Et je me suis même demandé si Jean-Michel allait arriver au bout tant il était essoufflé. Et c’est à vingt mètres de la maison que je me suis rendu compte que je leur avais mis un collier et que je les tenais en laisse, mes deux amis. Je m’étais trompé. Je pensais aller promener Kali et Shuka et je les ai sortis, eux. Les deux chiens, de leur côté, ils étaient tranquillement sur un transat, chacun et ils sirotaient un rafraîchissement en remuant de la queue pour s’éventer. En même temps, si on reconnaît son erreur, on est à moitié pardonné, non ? Mes amis m’ont excusé.

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