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1 février 2021

j’ai laissé la sortie Royan sur ma droite

En rentrant de chez mes parents, où je n’ai vu que ma mère mais pas mon père, j’étais sur l’autoroute, à un peu moins de 130 km/h car le temps était un peu humide et dans ce cas, il faut réduire sa vitesse. Et à un moment, j’ai vu un panneau annonçant la sortie Royan à un certain nombre de kilomètres. Et là, tout en écoutant des morceaux de musique sur une clé USB que j’ai remplie moi-même, j’ai pensé à toi. Tu n’habites pas Royan mais tu pourrais y vivre. Et tu pourrais y être quand je passe à proximité de la sortie d’autoroute qui m’aurait mené jusqu’à toi. Tout est hasard ou rien n’est hasard et j’aurais pu tenter ma chance. Si tu avais été à Royan. J’aurais pu venir te surprendre, coucou, c’est moi, tu vas bien, oh pardon, je ne sais pas que tu étais chez des amis, je suis vraiment désolé…

Non, cela n’aurait pas été une bonne idée que je fasse un crochet par Royan car j’avais alors toutes les probabilités d’être inopportun. Et j’aurais mis combien de temps pour te trouver dans cette ville que je connais si peu ? En allant sur la longue plage ? Non, je crois que le temps d’hier ne le permettait pas, ne t’aurait pas permis d’aller t’asseoir au soleil comme je sais que tu aimes le faire. Et puis, et puis, et puis, je n’ai pas à t’envahir comme ça. Je suis très attaché à ma liberté (ce n’est pas contradictoire) pour venir empiéter sur la tienne. Et à Royan, même un jour de pluie, comme hier, où aurions pu nous retrouver ? Et pour faire quoi ? On n’aurait même pas pu prendre un verre en terrasse. Ni en salle. Pas même un thé pour se réchauffer. Non, rien de tout ça n’était raisonnable.

Alors, j’ai laissé la sortie Royan sur ma droite et j’ai continué ma route et j’ai pensé à toi. J’ai beaucoup pensé à toi. Parce que j’aime penser à toi, ça me fait du bien, surtout en ces derniers temps, un peu plus difficiles que les autres. Surtout en ce mois de janvier qui vient de se terminer et qui ne méritera pas de rester dans mes annales. Bon, j’ai raté l’occasion de te voir à Royan mais nous pourrons nous voir à Bordeaux. Cet après-midi ? Hmmm, je crois que je suis libre mais je ne veux pas m’imposer. Pardon ? Ah, finalement, c’est toi qui ne peux pas avant 16h ? C’est plus raisonnable, tu sais parce que là, avec le couvre-feu à 18h, mieux vaut ne pas prendre de risque. Et si ce n’est pour se voir que le temps de se dire bonjour et il faut déjà que je parte… Déjà que c’est souvent comme ça…

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