un dimanche en France

Et pendant ce temps-là, que fait donc Mélenchon ?

Un dimanche en France… Un dimanche ordinaire en France, voilà ce qu’est aujourd’hui. Un jour dans lequel la France se reflète telle qu’elle est : un magnifique pays impossible à diriger. J’en veux pour preuve que les cheminot sont encore en grève (je sais, on avait dit « plus de pléonasme ! » mais difficile d’échapper à celui-ci) et demain, ce seront les épreuves du bac philosophie pour je ne sais combien de lycéens qui, pour beaucoup d’entre eux, doivent être un peu anxieux et on les comprend. Et moi, je dis que pour ces jeunes qui ont travaillé dur (je l’espère) afin d’être prêt pour leur premier grand jour J, imaginer qu’il puisse ne pas y avoir de train pour tout le monde, j’ai honte.

Et pendant ce temps-là, que peut bien faire Mélenchon ?

Un dimanche ordinaire en France alors qu’en Espagne, à Valence, on accueille avec une apparente joie les migrants de l’Aquarius. Je ne cherche pas à jouer au père la morale ni au béni-oui-oui du politiquement correct mais bon, là, l’Espagne a joué une carte maîtresse, atout, belote, rebelote et peut-être même dix de der. Peu importe ce qu’on pense des migrants, qu’on soit pour ou contre, je dis que l’Espagne a été grande et nous, nous avons joué petit, c’est dommage. Pour une fois, on aurait pu prendre une leçon d’un autre pays au lieu de toujours vouloir en donner. Mais chacun sa croix, peut-être. On ne peut pas être partout à la fois : s’occuper des inondations et des migrants ?

Et pendant ce temps-là, où est donc Mélenchon ?

Un dimanche ordinaire en France, un nouveau jour du Seigneur. Un jour de messe. Un jour d’eucharistie et de communion. Un jour où on se fait absoudre de ses pêchés parce que de toute façon, on sait qu’on en commettra d’autres et qu’on se fera absoudre encore et encore. L’éternel retour de la pénitence. Oui, je sais, je suis limite amer. Je suis à peine grognon. Je suis en manque de quelque chose d’important. J’ai comme un coup de fatigue dû à mes nombreuses désillusions. Ça me passera, peut-être que dès demain, quand dimanche aura laissé sa place à lundi… Un peu d’espoir, qui sait ? Chaque jour est un jour nouveau qui peut ne pas ressembler au précédent. Mouais, bof.

Mais quelqu’un a-t-il vu Mélenchon ?