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27 novembre 2015

bleu, blanc, rouge

Bleu, blanc, rouge…

Bleu comme l’océan, bleu comme le ciel, bleu comme l’immensité de la liberté. Le bleu est une couleur qui rassure. Qu’il soit clair ou foncé.

Blanc comme la neige, blanc comme l’innocence, blanc comme l’immensité de la banquise. Le blanc est une « couleur » qui éclate à la lumière.

Rouge, comme la passion, rouge comme le sang, source de vie, qui coule dans nos veines, comme la couleur d’un vin qu’on prend plaisir à partager.

Bleu, blanc, rouge…

Aujourd’hui, le président a fait pavoiser le drapeau français sur notre balcon. En hommage aux victimes décédées, aux victimes blessées et à leurs familles. En réaction à ces attentats abjects. Par solidarité, par compassion, par besoin de communier avec la douleur des autres. Le moins que nous pouvions faire.

Bleu, blanc, rouge…

La liberté est bleue. Parce que la liberté est un bien précieux, un grand espace dans lequel on peut évoluer en toute sérénité, dans lequel on peut s’épanouir.

L’égalité est blanche. Parce que l’égalité, c’est forcément quelque chose de pur qu’il ne faudrait jamais salir avec des propos nauséabonds, des amalgames et d’autres inepties.

La fraternité est rouge. C’est dans le sang que s’est construite notre devise et que s’est défini notre drapeau républicain. Et parce que c’est aussi un symbole du point levé. Toujours debout.

Bleu, blanc, rouge…

Et je pense à ce petit garçon qui a dit à un journaliste : le bleu, ce sont les forces de l’ordre, le blanc, ce sont les infirmiers et les ambulances et le rouge, ce sont les pompiers.

Quelle émotion de voir et d’entendre Camélia Jordana, Yael Naïm et Nolwenn Leroy interpréter pudiquement « Quand on n’a que l’amour » du grand Jacques…

« … Quand on a que l'amour / Pour parler aux canons / Et rien qu'une chanson / Pour convaincre un tambour / Alors sans avoir rien / Que la force d'aimer / Nous aurons dans nos mains / Amis le monde entier »

Quel bon choix de chanson de Barbara, offerte par Natalie Dessay que Perlimpinpin, toute en émotion contenue :

« Pour qui, comment quand et pourquoi ? / Contre qui ? Comment ? Contre quoi ? / C'en est assez de vos violences / D'où venez-vous ? / Où allez-vous ? / Qui êtes-vous ? / Qui priez-vous ? / Je vous prie de faire silence 
Pour qui, comment, quand et pourquoi ? / S'il faut absolument qu'on soit / Contre quelqu'un ou quelque chose / Je suis pour le soleil couchant / En haut des collines désertes / Je suis pour les forêts profondes
Car un enfant qui pleure / Qu'il soit de n'importe où / Est un enfant qui pleure / Car un enfant qui meurt / Au bout de vos fusils / Est un enfant qui meurt
Que c'est abominable d'avoir à choisir / Entre deux innocences ! / Que c'est abominable d'avoir pour ennemis / Les rires de l'enfance !...

Et vivre passionnément / Et ne se battre seulement / Qu'avec les feux de la tendresse / Et, riche de dépossession / N'avoir que sa vérité / Posséder toutes les richesses / Ne plus parler de poésie / Ne plus parler de poésie / Mais laisser vivre les fleurs sauvages / Et faire jouer la transparence / Au fond d'une cour aux murs gris / Où l'aube aurait enfin sa chance / Vivre, vivre avec tendresse / Vivre et donner avec ivresse… »

Bleu, blanc, rouge… 

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J
Bleu, blanc, rouge...
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