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8 mars 2024

encore une prose avec une particularité

Cette année, je ne parlerai pas de la journée des prérogatives de la femme ni de celle des prérogatives des femmes. Parce que je ne sais jamais ce que je dois ni ce que je peux dire sans m’entendre reprocher que je me suis trompé. Sachez quand même que jamais je ne suis tombé aussi bas que ces personnes masculines qui offrent une gerbe de fleurs à leur femme ou à leur copine, le 8 mars. Non mais franchement, offrir des fleurs pour honorer les privilèges de sa femme, tu parles d’une curieuse conception de cette journée spéciale. Non, offrir de la déférence et de l’estime à nos mères, nos épouses, nos filles, nos collègues féminines ou nos copines, ce serait déjà une belle idée. Une idée qui pourrait tracer sa route. Une idée qui pourrait faire des petites. D’autres petites idées.

 

En cette journée du 8 mars, on pourrait répondre à Judith Godrèche et surtout, faire qu’elle nous entende. On pourrait faire en sorte que la considération que nous nous devons d’avoir avec les femmes, quelles qu’elles soient, passe d’abord par une cessation définitive de toute mauvaise pensée, de toute mauvaise parole et de toute mauvaise attitude envers elles. Envers elles toutes. Même celles qui peuvent faire penser qu’elles ont des mœurs plus légères que d’autres. Même celles qui pourraient passer pour une proie. Même celles qui ont l’air d’être une Sainte-Nitouche. Il n’y a aucune excuse à aucune licence ni aucune exaction. Aucune femme ne mérite pas qu’on la respecte. Même notre éventuelle pire ennemie. Eh bien dites-donc, je me sens l’âme d’une amazone justicière, là.

 

Non, sans rire, alors que je suis en train de boire ma petite bibine noire de l’aube, je me dis que peut-être cette année, aurais-je fait preuve d’une certaine adresse, pas comme les autres fois. D’ailleurs, il me revient en mémoire une des premières marches féministes parisiennes, un 8 mars, peut-être en 1980, en dédicace aux Folles de mai (les mères de la place de mai en Argentine, sous Videla (à vérifier) et je m’étais fait jeté parce que je n’étais pas une femme. Moi, pas une femme ! OK, c’était vrai mais ma physionomie masculine (mais pas forcément très virile pour autant) ne reflétait pas ma nature profonde car j’étais de toute mon âme avec elles mais elles n’ont pas voulu de moi. Tant pis, je ne suis pas resté mais je n’ai pas changé pour autant. Je reste en solidarité avec elles toutes, les femmes.

 

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Commentaires
J
Oui - bien sûr - si seulement - une évidence….bel hommage.
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