rien ne sert de courir
Le 30 décembre 2022, j’ai écrit un billet sur ma chérie, Kali et une phrase n’a pas échappé à une de mes lectrices les plus fidèles, Jany et je voudrais moi-même réagir à son commentaire tout en m’excusant de le faire cinq jours après mais la période étant surtout destinée aux vœux de toutes sortes, faute avouée est à moitié pardonnée. Les propos de Jany étaient donc les suivants : « Quelle belle petite Kali, vos balades nature et courses… Super. Autant je vous imagine bien nager, autant courir, non, 😮 il va falloir nous en reparler.🙂 » Alors que les choses soient les plus claires possibles : je ne cours jamais pour faire du sport. Je cours tout le temps mais uniquement parce que je suis quelqu’un qui ne sait pas faire les choses lentement et surtout, je fais toujours au moins deux choses en même temps.
Faire du « en même temps », c’est mon côté macronien le plus flagrant. Macroniste ? Macroniâtre ? Macronfile ? Macronfobe ? On va plutôt rester sur macronien. On a tous quelque chose de macronien en soi. Tout comme les hommes ont tous un côté féminin en eux et les femmes, un côté masculin en elles. Et on a aussi tous en nous quelque chose de Tennessee mais ça n’est jamais flagrant, comme pour les autres côtés cités juste avant. Et donc, je disais que je suis toujours en train de faire deux choses à la fois : je me brosse les dents d’une main devant mon ordinateur de l’autre ; je lis des magazines tout en regardant la télévision ; je téléphone quand je fais pipi assis et non pas l’inverse et justement, à propos de pipi, Kali, qui est toujours pressée, comme moi, elle fait pipi en continuant de marcher.
Et non, moi, je ne fais pas de jogging ni de marche rapide d’un point de vue sportif. Je marche vite parce que c’est mon rythme (on me le reproche assez souvent pour que j’en aie conscience, de ma vélocité) et je dirais même que je déteste ça. Non, je ne déteste pas courir pour courir mais je trouve ça un peu fatigant et j’ai très peur pour mes chevilles et mes genoux. Et s’il m’arrive de faire des courses, plusieurs fois par semaine, c’est uniquement d’un point de vue alimentaire et ménager. Voire pharmaceutique. Et donc, chère Jany, non, je ne suis pas un coureur. Au sens sportif du texte. Mais au sens sportif du sexe ? Désolé, je ne parlerai qu’en présence de mon avocat. Alors, Jany, ai-je bien répondu à votre question qui n’en était pas une ? J’espère que oui parce que sinon, ça me ferait de la peine de vous décevoir.
P.S. : quand les chiens courent, parfois, je leur cours après et sinon, pour les faire courir, je commence à courir, quelques secondes, c’est tout.
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