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19 août 2021

des tas de cailloux

L’autre jour, avec le patron, nous avons travaillé au jardin, à Biscarrosse. Non, nous avons travaillé sur la terrasse, celle de la piscine, en contrebas de celle de la maison. Et là, il y a un bel olivier (un de mes arbres préférés) et à son pied, il y a un trou dans les planches de bois, un trou carré et pour le pas laisser les racines à l’air, tout un tas de galets de toutes les tailles dont quelques-uns qui dépassent largement les 10kg. Je peux vous dire que ces galets-là, pour faire des ricochets, je n’y suis jamais parvenu, ils sont nettement trop lourds. En réalité, quand j’essaie de les jeter vers la piscine, ils ont tendance à tomber au fond tout de suite. Ils sont assez mauvais joueurs, ces gros cailloux. Ils n’ont pas compris que l’essentiel, c’était de participer. Moi, perso, je m’en fous, s’ils coulent, après tout, hein...

Bref, pour enlever les mauvaises herbes disgracieuses qui sortaient de ces galets, le patron a décidé de les enlever un par un et d’arracher les poussées sauvageonnes et avant de remettre tous les cailloux, les petits comme les gros, de déposer un film spécial qui laissera respirer la terre mais en empêchant n’importe quoi de pousser à tort et à travers, on appelle ça un géotextile. Et nous en avons posé et nous avons fait tout le travail inverse, à savoir remettre tous les cailloux à leur place, non pas initiale mais dans un ordre à peu près cohérent. Le patron a dit que ce serait plus joli de mettre les plus foncés en premier pour mettre les plus clairs en dernier. Parce que ce serait plus beau, d’un point de vue purement esthétique. Faire plaisir à l’œil. Encore que, qui va s’apercevoir de ce qu’on a fait ?

C’est vrai, ça, qui va se rendre compte qu’on les a tous enlevés et qu’on les a tous remis, les galets. Personne n’en avait fait l’inventaire auparavant. Donc, si ça se trouve, personne ne nous félicitera pour avoir si bien travaillé. Les galets sont là, personne ne les remarque vraiment. Un travail de forçat pour un plaisir presque solitaire : le patron, Claude et moi sommes au courant. Ma mère aussi. Le président aussi. Mais les autres, ceux qui seraient amenés à venir à Biscarrosse ? Bof, au moins, j’ai la satisfaction du travail bien fait. Sauf que j’ai oublié de les compter, les galets. À la fois au début de ces gros travaux et à la fin, aussi, pour voir s’il n’en manquait pas. On ne sait jamais, un pickpocket qui serait passé par là pour tenter de les revendre au noir à ceux qui en cherchent pour faire des ricochets…

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