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28 avril 2024

au mur des consolations

L’autre jour on a écouté des disques, à Biscarrosse. Je ne sais pas pourquoi ça me revient tout d’un coup, ce matin. Des disques 33 tours. Ou 30 centimètres (je sais, ce n’est pas la taille qui compte mais quand même) car là-bas, il y a un meuble plein avec une platine et des grandes enceintes. Et quand on met le son un peu fort, je peux vous dire que ça dépote. Et c’est le président qui est en charge de tout ça. C’est lui qui branche, qui allume, qui choisit, qui retourne, qui change et tout et tout. Parfois, il nous demande notre avis mais la plupart du temps, on lui répond qu’on s’en fout mais pas parce qu’on s’en fout, non, plutôt parce qu’on s’en moque, on préfère qu’il choisisse lui, qu’il nous surprenne. Et comme il y a principalement de l’opéra et de la musique classique et comme moi, je suis loin de tout connaître.

 

À un moment, il nous a mis un disque de Chostakovitch mais pas ce qu’on connaît tous, la valse célèbre qui a d’ailleurs servi de musique pour une publicité d’assurance, dans les années 80, non, quelque chose dont j’ignorais l’existence, un peu comme un Te deum mais j’ai oublié ce que c’était précisément et c’était tellement lent et triste que très vite, même lui, le président, il a décidé de changer, de mettre autre chose. Et là, il nous a mis La belle Hélène d’Offenbach. Alors là, franchement, c’est enlevé. Comme toujours, chez ce compositeur pétillant, sans doute un de mes préférés tant ses opéras sont riches mas on n’allait pas se cantonner à un seul style de musique. Alors, quand Hélène a eu terminé de chanter il a choisi un disque de piano. Les consolations de Liszt. Oui, Les consolations de Liszt.

 

Moi, pendant ce temps-là, j’étais déjà en cuisine pour éplucher, laver, couper et tout ce genre de choses et ça n’allait pas trop, au niveau du rythme. Il faut bien reconnaître que Les consolations de Liszt, ça n’est pas très dansant. Je ne suis même pas sûr qu’on puisse faire un slow en les écoutant. Non, c’est même presque plutôt une  musique à écouter seul. Mais on a intérêt à ne pas avoir le moral dans les chaussettes, alors. Et puis, ça m’a rappelé que moi, les œuvres pour piano de Liszt, j’aimais bien mais je ne connaissais pas Les consolations (qui seraient inspirées d’un poème de Lamartine – Une larme) ce qui m’a conforté dans l’idée qu’on était loin de la Danse des canards et de À la queue-leu-leu. En tout cas, je peux vous dire que Les consolations de Liszt, c’est beau mais ça n’a pas marché sur moi, c’est à pleurer.

 

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