03 juin 2018
clin d’œil à Stéphane Mallarmé
À travers la transparence des mots, le vocabulaire
D’apparition en apparition soupire en brise marine
Je reçois le don du poème, les mots surnuméraires
Des vers en placet futile sonnent sonnent la mâtine
Dans une tristesse d’été mon pauvre esprit fait aumône
Qui me sait las de l’amer repos où ma paresse offense
Quelconque est cette solitude d’une après-midi de faune
Je me languis, pitre châtié, guignon ; la désespérance
Cette marchande d’herbes aromatiques aux senteurs
De fleurs fanées que seul l’éventail... [Lire la suite]
03 novembre 2016
poétite aigüe
Et pourquoi avez-vous donc arrêté d’écrire des poèmes ?
Parce que j’en ai eu besoin. Parce qu’il le fallait. J’étais allé trop loin et si je n’avais pas arrêté de moi-même, j’aurais peut-être dérapé encore plus. Et parce que j’ai voulu arrêter de moi-même. Sans aide médicale, sans patch, sans compensation.
Sans compensation, vraiment ?
Oui, vraiment. Enfin presque vraiment. Parce que, quand j’y repense, vous avez raison. Je me suis orienté vers d’autres formes d’écriture. Plus légères. Plus amusantes.
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07 mars 2015
clin d’œil
CLIN D’ŒIL (à Stéphane Mallarmé)
À travers la transparence des mots, le vocabulaire
D’apparition en apparition soupire en brise marine
Je reçois le don du poème, les mots surnuméraires
Des vers en placet futile sonnent sonnent la mâtine
Dans une tristesse d’été mon pauvre esprit fait aumône
Qui me sait las de l’amer repos où ma paresse offense
Quelconque est cette solitude d’une après-midi de faune
Je me languis, pitre châtié, guignon ; la désespérance
Cette marchande d’herbes aromatiques aux... [Lire la suite]